Le groupe
Biographie :

Desecravity a été formé en 2007 au Japon par Yuichi, ils ont commencé à faire des concerts durant l'été 2008. En 2009, le groupe tourne aux Philippines. Cette tournée leur offre l'opportunité de jouer au Painkiller Festival en Chine. Le groupe a jusqu'ici partagé la scène avec des groupes tels que Defiled, Impiety, Exodus et Dying Fetus.

Discographie :

2012 : "Implicit Obedience"


La chronique


Desecravity est, comme son nom ne l'indique pas, un groupe Japonais. Bon, alors au Japon c'est le bordel, vous avez vu le bordel ? Tsunami ? Centrale nucléaire qui pète ? Destruction et désolation ? On nous a fait croire que c'était la faute à un big tremblement de terre, que nenni, Godzilla moi j'vous dis ! J'ai vu suffisamment de films avec cette bestiole que pour faire 1+1=2... Ou plutôt 1 Godzilla + 1 Japon = 1 Japon Kaput ! Revenons en à nos sushis métalliques. Les messieurs nous font du brutal death. Déjà l'intro est typée intro black metal, le truc qui désoriente mais une fois celle-ci passée on a droit à une trentaine de minutes de pur brutal en furie. Parlons bien, parlons peu, parlons technique. Alors au niveau gratte, on a droit à tout ce qui peut se faire avec ses jolis morceaux de bois, absolument tout, et de manière très propre. A la batterie, beaucoup de blast, beaucoup de double pédale, beaucoup de tout, et très vite. La basse, comme un peu trop souvent, elle est assez inaudible. La voix, typée gutturale et très grave, est bien maîtrisée. Donc au niveau technique rien à redire, tout est très pro, surtout pour des mecs qui nous présentent là leur première galette. Mais la technique ce n'est pas tout vous me direz, et je vous dirai que avez raison. Moi je dis que foutre 12,000 riffs dans une chanson, changer de rythme toutes les 10 secondes, taper dans les dissonances à tout va, et nous marteler le cerveau avec du blast tel un marteau-piqueur, moi je dis stop. Pourtant j'aime le brutal. Mais j'aime aussi les choses bien construites. Ici on est à la limite du masturbatoire. Aucune chanson ne sort vraiment du lot, aucune mélodie, aucune structure ne reste dans la tête, juste un sentiment de bordel monstrueux. J'ai été étonné quand j'ai vu la longueur du truc, je pensais que cela faisait au moins 45 minutes que ça durait, mais non, j'étais à peine à la moitié. Par contre, au niveau de la prod', c'est nickel chrome, la pochette est assez sympa aussi mais non... non... non... j'ai juste trouvé cet album pénible...


Danivempire
Juin 2012


Conclusion
Note : 08/20

Le site officiel : www.desecravity.net