Le groupe
Biographie :

Naissance de DeadlySins en 2000 qui s'adonne à ses premiers amours heavy metal. En 2003, DeadlySins a enfin un line-up stable réunissant 5 membres aux goûts musicaux aussi éclectiques que différents mais qui se retrouvent autour d'une passion commune pour le thrash metal. Qualifié par la presse de "thrash old school" c'est pourtant plus le hasard des compostions qu'un but avoué de sonner vieille école, c'est pourquoi la musique du groupe reste relativement ouverte. Depuis sa création, DeadlySins n'a cessé d'évolué. En 2004, le groupe sort une démo et enchaîne les concerts, sillonnant la France (Lyon, Narbonne, Besançon, Chambery, St Etienne...) et en ouvrant parfois pour les plus grands : The Haunted, Municipal Waste, Lyzanxia, Mumakil et la légende thrash de la Bay Area, Death Angel DeadlySins repart ensuite sur les routes pour défendre son EP logiquement intitulé "Old School", suivi d'un premier album, "Dementia", en 2012. Le groupe fait son retour en 2013 avec de nouveaux membres et un nouvel album, "Anticlockwise", qui sort fin 2014.

Discographie :

2004 : Démo
2008 : "Old School" (EP)
2012 : "Dementia"
2014 : "Anticlockwise"


Les chroniques


"Anticlockwise"
Note : 18/20

Le thrash metal a décidément de beaux jours devant lui, et pour une fois on ne va pas parler d’une formation qui nous vient des USA, du Brésil, d’Allemagne ou de Singapour mais bel et bien de la capitale des Gaules : Lyon ! Oui vous avez bien lu, Lyon... Quand je dis que la scène française est riche ! Ce n’est pas avec DeadlySins qui nous présente aujourd’hui son nouveau méfait, le deuxième album de sa carrière, "Anticlockwise", qu'on dira le contraire. Autant vous le demander tout de suite, vous aimez Municipal Waste ou encore les cultes Death Angel ? Eh bien vous allez adorer (si vous ne les connaissez pas) DeadlySins.

Pour les présenter, DeadlySins c’est Mat au chant, Lambert à la basse, LK et LB aux guitares et Kevin au matraquage de fûts (les fans que vous êtes l’ont croisé avec Seth, Benighted, Svart Crown ou encore Agressor...). Avec DeadlySins, on n'a pas affaire à des petits débutants qui font du thrash parce que c’est cool ou à la mode, non, on a bien en face de nous un groupe qui depuis bientôt 15 ans envoie des riffs et un thrash en acier trempé. Eh oui car avec DeadlySins ça envoie le bois comme on dit, on découpe de la bûche et on fait tomber la cabane sur le chien ! Outre ce petit trait d’humour de ma part, je puis vous assurer que "Anticlockwise" c’est 10 titres en béton armé pour prés de 37 minutes de pur thrash comme on l’aime. Pour être honnête, je le reconnais, je ne connaissais pas DeadlySins et je m’en excuse, je découvre donc un groupe qui m’a mis sur les fesses, qui m’a mis une sacrée claque dans la tronche avec son thrash puissant ; et à l’écoute de "Anticlockwise", j’ai parfois l’impression d’être plongé dans l’ambiance d’un thrash très années 80 très influencé par l'école sud-américaine avec par exemple une voix très agressive. Pour vous dresser un petit peu le tableau, à l’écoute de "Anticlockwise", on ne voit pas le temps passer. Le groupe s’éclate et à l’écoute de ce "Anticlockwise", on entend parfaitement la complémentarité entre les membres du groupe et ça se ressent sur des titres comme "In Praise Of Haemorrage" qui a le mérite de planter le décor en ouvrant puissamment l’album, "Weekend Bored Shitles" et son solo de malade ou encore "Beauty Slept In...", titre plus lent, plus lourd mais tout aussi accrocheur.

Oui, "Anticlockwise" est un album méchant, qui ne plaira pas à vos voisins ou à vos collègues de boulot qui seront horrifiés rien qu’à vous voir headbanguer comme un fou à l’écoute de cette petite pépite de thrash et je ne saurais que vous conseiller de soutenir DeadlySins qui, à n’en pas douter, saura vous le rendre au centuple en retour car le groupe est dans une démarche indépendante et tout soutien sera le bienvenu. En résumé, une production française qui mérite bien plus qu’un regard ou une lecture de chronique mais une réelle adhésion. La messe est dite ! Badaboum !


Vince
Février 2015




"Dementia"
Note : 16/20

En 2008, j'avais terminé une chronique de l'EP de DeadlySins en disant "Ce CD ne donne envie que d'une chose, avoir entre les mains le prochain album !". Ben voilà, 2012, et j'ai le fameux album en main, et le CD dans le lecteur, et le bouton sur "Play", hop !

L'intro est assez sympa, mélodique, synthé et tout et tout, mais genre vieille bande qui a pourri dans une cave pendant 20 ans et qui est bien usée, le tout avec quelques dissonances, lugubre à souhait. Le premier "vrai" titre, "Skinned Alive", rentre dans le lard direct. Au programme, le groupe n'a pas trop changé sa formule, du thrash metal bien old school. En même temps, ils auraient pu se mettre à la musique péruvienne mais le changement aurait peut-être été trop radical. 50 minutes de bourrinage total, de riffs thrashesques bien tranchants et de double pédale. Evidemment, point de blast beats à l'horizon hein, ce n'est pas du death. Même si la voix typée hurlée genre "je gueule donc je suis" pourrait faire penser aux novices à une pointe death, mais que nenni. On peut penser parfois que ce trip old school (pour tous les styles) ne sert à rien, à quoi bon se démener à vouloir refaire ce qui a été fait ? Tout simplement parce que parfois les "nouveaux" styles sont certes bon, mais usés à la corde. Le problème se pose quand un groupe se lance dans un truc (old school ou pas) et que l'inspiration et l'écriture ne suivent pas. Ici, point de souci à se faire, les riffs s'enchaînent, les compos sont bien solides et sont suffisamment hargneuses pour faire secouer la tête de n'importe quel chevelu, et même les pas chevelus, pour ma part je suis un ex-chevelu et cela fonctionne aussi. La pochette est assez délirante, ainsi que les artworks intérieurs. Une espèce de meute de fou furieux qui dévastent tout sur leur passage et qui semblent menés par un singe non moins taré de la tête. La production sonore est un peu sèche à mon goût, ça manque un peu de pêche.

Maintenant est ce que cela vaut la peine d'écouter un album d'un style qui a déjà tout révolutionné en son temps ? Alors certes cet album ne révolutionnera rien du tout, mais il est bon, alors arrêtez de casser les couilles et écoutez-le bordel !


Danivempire
Octobre 2012




"Old School"
Note : 16/20

"Cannibal Holocaust" ! Tel est le hurlement que mes enceintes m'ont lancé à l'intro du CD. S'en est suivi un riff excellent, et s'en est re-suivi un rythme global excellent ! Cet EP part du bon pied me suis-je donc exclamé un paquet de chips à la main. Ce quatuor originaire de Lyon n'a qu'un amour, c'est le thrash-metal... Ils ont peut-être un deuxieme amour, peut-être qu'eux aussi vénèrent les chips mais ça je ne le saurai jamais ! Intitulé "Old School", ce CD ne nous ment pas, c'est bien du thrash style "made in 80's" auquel nous avons droit. Et de très très bonne qualité, mesdames et messieurs ! La production globale est nickel, les riffs sont super bien inspirés et accrocheurs. On a droit a des rythmes super... rythmés ? On passe de la chanson très rapide, à des passages plus lents et plus lourds, toujours avec ces riffs purement "thrashoïdes". La voix est de très bonne facture, elle me fait penser un peu à Obituary même si le ton est différent. Lorgnant vers une voix rauque et criarde, elle donne parfaitement le ton à cet effluve "thrashoïdal". Il est a noter que l'auteur de cette chronique est fatigué, c'est la fin de l'année, il a besoin de repos, ses neurones sont un peu déconnectées alors oui, il invente des mots... oui "thrashoïdal" n'existe pas et ne veut rien dire. Veuillez accepter la gratitude de ces distinctions honorables. 5 titres, c'est peu mais pour un premier EP, c'est normal, mais malgré cette courte durée c'est largement suffisant pour se rendre compte du potentiel du groupe. Ce CD ne donne envie que d'une chose, avoir entre les mains le prochain album !


Danivempire
Décembre 2008


Conclusion
L'interview : Laurent

Le site officiel : www.facebook.com/deadlysins.official