Le groupe
Biographie :

Dark Moor est un groupe de power metal symphonique espagnol de la région de Madrid. Le groupe, formé en 1993, produit 3 albums complets avant une refonte du line-up qui verra trois de ses membres quitter le groupe pour fonder Dreamaker. Les deux membres restant continuent sous le même nom, recrutant à temps des remplaçants adéquats pour leur album éponyme de 2003. À l'été 2006, le groupe enregistre son sixième album, "Tarot" au New Sin Studio de nouveau. Ils collaborent à cette occasion avec Luigi Stefanini (Rhapsody (Of Fire), Labyrinth, Vision Divine) Ils signent également avec un nouveau label, Scarlet Records. Le 23 Novembre 2006, le groupe annonce le départ du batteur. Son remplaçant, Roberto Cappa, faisait auparavant partie du groupe espagnol de heavy metal Anima Sola. En 2008, le groupe repart au New Sin Studio pour enregistrer "Automnal", avec Luigi Stefanini encore une fois. Le bassiste Dani Fernández décide à la fin de l'année de quitter le groupe, c'est Mario García qui le remplace. En Août 2010, Dark Moor retourne au New Sin Studio pour enregistrer son huitième album, "Ancestral Romance". L'album sort en Europe le 24 Novembre 2010. En Octobre 2012, le groupe annonce un retour au New Sin Studios pour l'enregistrement d'un nouvel album prévu pour 2013. Intitulé "Ars Musica", l'album sort le 18 Juin. Dark Moor commence à enregistrer son dixième album, "Project X", en Juillet 2015. Celui-ci sort le 6 Novembre 2015 chez Scarlet Records.

Discographie :

1999 : "Shadowland"
2000 : "The Hall Of The Olden Dreams"
2002 : "Gates of Oblivion"
2003 : "Dark Moor"
2005 : "Beyond The Sea"
2007 : "Tarot"
2009 : "Autumnal"
2010 : "Ancestral Romance"
2013 : "Ars Musica"
2015 : "Project X"


Les chroniques


"Project X"
Note : 13/20

Voilà une référence du power metal qui vient nous présenter aujourd’hui son dernier album, le dixième de sa carrière ; entamée en 1998 ; il y a donc 18 ans en 2016 (eh oui, déjà !). Dark Moor vient accompagné sous les bras de son nouvel opus, le bien nommé "Project X", qui voit le jour avec le soutien du label italien Scarlet Records.

Dark Moor, on ne va pas refaire l’histoire, c’est des albums marquants (les très bons "The Hall Of Olden Dreams" sorti en 2000 ou "The Gates Of Oblivion" sorti lui en 2002), si vous aimez le power metal symphonique je suis certain toutefois que vous les possédez déjà dans votre discographie (et même les autres, hein !). Mais voilà, aujourd’hui nous ne sommes pas là, du moins je ne suis pas là pour vous parler du passé du groupe mais de son présent (quoique parfois il faut se souvenir du passé pour préparer le futur, vous me direz…). "Project X" compte 10 nouveaux titres (dont une intro) pour près de 46 minutes d’un power metal somme toute mélodique et symphonique. On a toujours droit à de très belles guitares, des nappes de clavier omniprésentes mais voilà, j’ai l’impression que Dark Moor tourne quelque peu  en rond. Il est évident qu’un groupe, lorsqu’il a une longe carrière, ne peut pas toujours sortir des albums exceptionnels, je constate que ce  "Project X" est loin d’être exceptionnel. C’est fort dommage car fan du groupe (Dark Moor est un de mes meilleurs souvenirs de concerts doublé d’une gentillesse extrême des membres du groupe), je suis relativement déçu. "Project X" n’est pas mauvais, loin de là, mais est très certainement en dessous de ce à quoi le groupe nous a habitué depuis des années, mais attention il y a de très bons titres sur ce nouvel opus à l’image de "Beyond The Stars" avec tous les ingrédients d’un bon morceau de power metal : refrain en crescendo, super solo de guitare, chœurs en chorale, des claviers en furie, ou la très jolie ballade "I Believe", mais voilà, j’ai l’impression que Dark Moor n’a plus la flamme  sacrée et c’est fort dommage, on reste un peu sur notre faim. Je crains fort que "Project X" ne s’adresse essentiellement aux fans "hardcore" du combo originaire de Madrid (Hola Ticos !). Toutefois, ne vous inquiétez pas, ce disque n’est pas foncièrement mauvais mais, je le répète, il est en dessous de ce qu’est capable de faire Dark Moor. Il a tout de même été produit par Luigi Stefanini (Rhapsody Of Fire, Labyrinth, Vision Divine) et Enrik Garcia, et le visuel (très beau) est signé lui, Gyula Havancsák !

Si vous ne connaissez pas encore Dark Moor, ou si vous voulez tout simplement en connaître davantage sur le combo madrilène, je vous conseille d’aller faire un tour sur le très beau site web du groupe, vous y trouverez de nombreuses infos le concernant. Bref, dommage, peut mieux faire.


Vince
Avril 2016




"Ars Musica"
Note : 11/20

Les Espagnols de Dark Moor nous font part en cette année 2013 de leur neuvième offrande intitulée "Ars Musica". Alors concernant ce groupe je ne connais que "Ancestral Romance", opus paru en 2010 et j’avais bien accroché avec notamment de super titres comme "Moi Cid" ou "Tilt At Windmills". Voyons donc ce que les power métalleux nous proposent.

Commençons déjà par l’artwork avec ce petit garçon qui joue du violon dans sa chambre avec la bougie, la pendule, le cheval à bascule, le tout sur fond de clair de lune, je ne peux m’empêcher de penser à Nighwish. Puis vient l’intro, assez en adéquation avec la pochette certes, quelque peu inquiétante, mais qui devient vite lassante par sa longueur et sa prévisibilité. Par la suite, il y a du bon et du moins inspiré. Le morceau "First Lance Of Spain" qui ouvre les hostilités s’avère convaincant par sa rythmique et son refrain plutôt épique. Il n’y a rien d’original là-dedans mais ça a le mérite d’être bien exécuté. Il en est de même pour "The Road Again" et pour "Together As Ever" deux très bonnes pistes certes mais maintes et maintes fois entendues. En fait, il faut attendre "Living In A Nightmare" pour apercevoir les Ibériques sous leur meilleur jour. Symphonique à souhait, le vocaliste  Alfred Romero  en pleine possession de ses cordes, une super orchestration, un refrain dantesque, cet extrait-là constitue un des meilleurs moments de cet opus. Il en est de même pour "Saint James Way" qui, comme son prédécesseur, affiche lui aussi de très belles perspectives. Ensuite, c’est beaucoup moins inspiré et on a du mal à adhérer à un contenu très basique et manquant cruellement de personnalité. Alors parmi ces morceaux, "The City Of Peace" commence pas mal, la mélodie est bonne mais le refrain s’avère beaucoup trop peu inspiré rendant finalement à cette piste une certaine platitude qui a beaucoup de mal à nous convaincre. Et c’est finalement ce mot "platitude" qui va malheureusement raisonner dans mes dernières lignes. Alors les titres "It Is My Way" et "Gara And Joney" ne sont pas mauvais en soi, mais mon dieu que ça manque de personnalité. Le meilleur de la non-originalité intervient avec "El Ultimo Rey" qu’on croirait sorti tout droit de la bande originale de Zorro tellement c’est similaire. Et de ce fait ça n’apporte rien. Un florilège de morceaux bien fades qui révèlent bien la face obscure du groupe. Ca se finit avec la version acoustique de "The Road Again" précédée de la version orchestrale de "Living In A Nightmare", deux morceaux honnêtes mais dont on pouvait se dispenser.

Je suis globalement déçu par ce nouvel opus des Espagnols qui renferme de bons moments mais qui demeure moins enthousiaste et moins inspiré que "Ancestral Romance". Déjà que dans ce domaine musical il est bien difficile de percer, je doute fort que cet "Ars Musica" perdurera avec le temps ! A découvrir pour les grands fans de power et surtour pour les aficionados du combo. Pour le reste, vous aurez certainement du mal à adhérer.


Romain
Janvier 2014


Conclusion
Le site officiel : www.dark-moor.com