Le groupe
Biographie :

D-A-D est un groupe de hard-rock danois formé à Copenhague au début des années 1980. Créé à l'origine sous le nom Disneyland After Dark, le groupe devient D.A.D en 1989, alors qu'il commence à connaître un succès à l'échelle internationale, pour éviter un procès de la part de Walt Disney. En 2000, il change la ponctuation de son nom pour devenir D-A-D.

Discographie :

1986 : "Call Of The Wild"
1987 : "D.A.D Draws A Circle"
1989 : "No Fuel Left For The Pilgrims"
1991 : "Riskin' It All"
1995 : "Helpyourselfish"
1997 : "Simpatico"
2000 : "Everything Glows"
2002 : "Soft Dogs"
2005 : "Scare Yourself"
2008 : "Monster Philosophy"
2011 : "Dic.Nii.Lan.Daft.Erd.Ark"
2013 : "Dic.Nii.Lan.Daft.Erd.Ark" (Réédition)
2019 : "A Prayer For The Loud"


Les chroniques


"A Prayer For The Loud"
Note : 16/20

La formation danoise D-A-D n’est aucunement nouvelle sur la scène rock. En effet, ces premières frasques dates du début des années 80. Huit ans séparent "A Prayer For The Loud" de leur dernier album, et 2019 marque donc le retour de l’une des plus populaires formation rock du Danemark, maintenant signée sous étiquette AMF (surtout connue pour ses moult groupes power metal).

Dès les premières notes de "Burning Star", pièce d’entrée de jeu, les bases sont posées. D-A-D fait dans le rock moderne, simple et efficace. Et pourtant, cela serait réducteur si l’on se fit au deuxième morceau, l’éponyme "A Prayer For The Loud", avec son approche plus blues et son refrain ultra accrocheur. À titre comparatif, bien que D-A-D sévisse depuis bien plus longtemps, des groupes comme Shinedown et Sixx:A.M. pourraient vous venir en tête à l’écoute de ce nouvel album. Vocalement, Jesper Binzer s’approche justement de Brent Smith, mais avec un timbre plus grinçant et peut-être un peu moins mélodique. Binzer a malheureusement tendance à laisser tomber sans soutien les mélodies, rendant ses parties vocales parfois un peu trop linéaires.

D-A-D sait clairement être de son temps, et la production de l’album témoigne de ce désir de modernité. Le son est clair et puissant, les guitares et la voix bien en avant-plan. Les amateurs de guitares seront d’ailleurs servis tant les solos sont nombreux et résolument "rock and roll". On entend déjà tout le potentiel  live  des nouvelles pièces. N’en déplaise aux puristes, il y aura toujours de la place pour les groupes de rock pur, à tendance plus heavy. En tant que le produit est de qualité et que les mélodies sont au rendez-vous, comptez-moi parmi ceux qui en redemanderont.


Mathieu
Juillet 2019




"Dic.Nii.Lan.Daft.Erd.Ark"
Note : 17/20

Retour en grande pompe de nos amis, les rockeurs danois de D-A-D ( DysneyLand After Dark), avec la sortie de leur onzième album, le bien nommé "Dic.Nii.Lan.Daft.Erd.Ark". Oui je sais, voilà bien un nom d’album qui a été fait uniquement pour nous faire chier chez le disquaire mais qu’importe, devant une telle galette, concentré de qualité et de quantité, on ne peut que s’incliner et excuser cette mauvaise farce.

Au menu, rien de moins que 28 titres dans l’édition deluxe dont 5 titres acoustiques repris de cet album et 11 titres live certains morceaux du dernier album et certains classiques. Voilà bien une bonne surprise que ce double CD après 27 ans de carrière (et quasiment le même line-up s’il vous plaît !) surtout que les titres originaux de cet album ne sentent pas le réchauffé ! Toujours à la croisée des chemins de la vie et des genres musicaux, cet opus est un parfait mélange entre un rock plutôt poli et old school (mielleux parfois) à l’image de "Can’t Explain What I Mean" par exemple, et un rock bien lourd, à la limite du "biker rock", avec des voix grasses et saturées ("The Place Of The Hearth", "The Last Time In Neverland", "The Wild Thing In The Wood"). D’une production impeccable, ce groupe paraîtrait pour intemporel tellement le décalage est grand entre l’énergie dégagée, parfois juvénile, et le poids des ans des musiciens qui ne semble pas avoir de prise sur eux.

Coté "deluxe", les lives sont évidemment bons et sans surprises, je pense que l’histoire du groupe sur scène se passe de commentaires négatifs… Côté acoustique, les surprises sont là, avec un "A New Age Movin In" plus country / blues que jamais qui sent bon les Santiagos à éperons, un "I Want What She’s Got", ballade country surprenante et bien plus lente que l’originale électrique. Je pense que les braves n’ayant plus grand-chose à prouver, que ce soit sur album comme en live, ont voulu se faire plaisir avec ce double album , et c’est peu dire qu’ils ont eu raison ! Frais, jubilatoire, multigénérationnel, ce pur concentré de D-A-D s’impose comme un must have dans ma discothèque !


Byclown
Avril 2013


Conclusion
Le site officiel : www.d-a-d.dk