Le groupe
Biographie :

Cult Of Occult est un groupe de sludge / doom lyonnais formé en 2011 et qui déboule en 2012 avec un premier EP éponyme sorti chez Throne Records. L'album "Hic Est Domus Diaboli" sort au mois de Juin 2013 chez Total Rust. "Five Degrees Of Insanity" sort en Novembre 2015 chez Deadlight Entertainment.

Discographie :

2012 : "Cult Of Occult" (EP)
2013 : "Hic Est Domus Diaboli"
2015 : "Five Degrees Of Insanity"


Les chroniques


"Five Degrees Of Insanity"
Note : 17,5/20

Attention, les amis, disque très très méchant ! Aujourd’hui, on passe un ton un peu au-dessus de ce que j’ai l’habitude de chroniquer. Aujourd’hui, je vous présente la nouvelle offrande de Cult Of Occult (la troisième de la carrière du groupe), intitulée "Five Degrees Of Insanity" qui voit le jour avec le soutien et le partenariat de Deadlight Entertainment. Eh oui, aujourd’hui je vous présente du blackened sludge metal, sacré programme chers amis lecteurs de French Metal. Si un certain secret existe autour du line-up (qui se cache derrière les sombres Jean-Paul BelmonDoom, George PompiDoom, Gary McDoom et Jean-Claude VanDoom ?), une certitude toutefois : le combo s’est formé en 2011, ça fait donc quatre ans que les Kyonnais nous assènent leur sludge black metal obscur et inquiétant.

"Five Degrees Of Insanity" présente 6 nouveaux titres pour près de 71 minutes de gros son. Gros son car pénétrer le monde et l’univers de Cult Of occult c’est un peu vouloir devenir schizophrène, c’est un peu vouloir rentrer seul la nuit dans un hôpital psychiatrique désaffecté depuis des années, vous voyez un peu le topo ? D’autant que l’on est accueilli par le très bon "Alcoholic" qui, pendant presque 15 minutes, vous martèle le cerveau et vous met la tête dans un étau. Cult Of Occult, c’est extrême à souhait, intime mais noir comme le cœur d’un damné. "Five Degrees Of Insanity" est un album qui fera ressortir le plus grand mal-être chez vous, dérangeant, limite décadent, mais j’observe encore une fois que la scène française est rudement riche, mais là elle nous envoie un rejeton malsain et malade. Personnellement, ce n’est pas le genre d’album que j’ai l’habitude de chroniquer mais je dois avouer que le côté malsain de cet album m’a profondément heurté, d’autant que le grand défenseur de la scène française que je suis est comblé. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'un groupe français sur un label français, du 100% fabriqué en France, j’adore. Si vous êtes un tantinet curieux, un petit peu fouineurs, je ne puis que vous inviter à vous rendre sur le Bandcamp du groupe. N’oubliez pas une chose les amis, "J’aime la musique, je la soutiens". Comme à mon habitude, un petit mot sur le visuel de l’album, à l’image de l’album : dérangeant, création de Provoking drama. Pour ma part, je trouve qu’il exprime à merveille le ressenti que l’on a lorsque l’on écoute "Five Degrees Of Insanity" : on passe par plusieurs sentiments. Toutefois, je vous laisse le soin de les découvrir. Côté technique, "Five Degrees Of Insanity" a été enregistré, mixé et masterisé au Warmaudio Studio où un gros travail a été effectué sur cette production, le son claque, il n’y a pas grand-chose à dire là dessus.

En résumé, je dirais que si vous aimez les sensations fortes, les tempos ralentis et lourds, les voix possédées, "Five Degrees Of Insanity" est un album parfait pour vous. Je découvre par l’intermédiaire de "Five Degrees Of Insanity" l’univers de Cult of occult et croyez-moi, c’est un sacré choc culturel et musical, j’espère qu’il en sera de même pour vous. Vous êtes prêts pour un groove lent et dévastateur ? Vous êtes prêts pour une ode à Lucifer ? Vous êtes prêts pour la bande son parfaite à une fin des temps annoncée ? Alors vous êtes définitivement et effectivement prêts pour vous injecter la dose ! "Five Degrees Of Insanity" vous tend les bras !


Vince
Décembre 2015




"III - Ritual"
Note : 16/20

Le groupe lyonnais Cult Of Occult formé depuis 2011 avait déjà posé les fondements de ses ambiances funestes en 2012 avec un premier EP éponyme particulièrement bien évalué par la confrérie adepte du style. On y reconnaissait un doom-mystique / post-hardcore sorti des bas-fonds, des entrailles de la terre, là où ça charbonne méchamment et où la seule façon de s’exprimer est de hurler sa souffrance. Avec "Hic Est Domus Diaboli", le ton donné est égal. Premier full-length du groupe sorti en Juin dernier sur Total Rust, ils nous livrent 6 titres grand format à la noirceur constante. Le nom des morceaux donnés en latin, bien que les études ne me permettent pas de traduire correctement, ça ne sent pas vraiment l’allégresse. Tempos ralentis, accords répétitifs de guitare grasse mixées de front, coups de caisse claire / cymbales appesantis, voix tirant plutôt vers le death, le tout y est pour creuser un conduit direct vers le néant. Ici, ça vénère Satan sévère. Chaque riff est un hymne à la désolation, chaque cri ressort dévastateur, poussés dans leur extrême tourment sur "Pro Diabolus Mori". Elocution de messe noire dans "Opus Ad Odio", l’occulte se dresse en maitre jusqu’à "Dcxvi" qui balance ses accords plus pêchus et entraînants que les titres voisins en trois minutes d’unique instrumental construit sur un simple riff rabâché. Le langage du doom est bel et bien présent, me rappelle souvent Hooded Menace, sans les vocals. Seules obligations à l’appréciation des compos de Cult Of Occult, ne pas être farouche à la redondance de riffs similaires et avoir un penchant prononcé pour les ambiances cafardeuses. Personnellement, j’acquiesce.


Angie
Janvier 2014




"II"
Note : 15/20

Cult Of Occult, ça vous parle ? Dans le cas contraire, ça ne saurait tarder ; laissez-moi vous présager tel le prophète avisé que ces quatre gars-là n'ont pas fini de faire parler d'eux avec leur doom coriace qui envoie la poussière ou plutôt devrais-je dire la cartouche de cendres. Car on ne se mesure pas ici à un air des plus champêtres quoique, ça pourrait etre sympa de se tenir la main, sautiller tous en rond puis se jeter dans les méandres du Tartare... non ? Le groupe nous convie le temps de cinq titres ravageurs à délucter des morceaux gentillets, portant, pris au hasard, le nom de "flou et éméché" ou "je te déteste" (traduction Française). Tout un programme oui, qui, dès la première seconde, va vous bondir à la gorge avec un hurlement ravageur en guise de bienvenue, qui bizarrement nous colle confortablement à la peau ! Les minutes défilent sans répit, les riffs sont ravageurs et on ne se lasse pas de guitares over-saturées d'une lourdeur funeste à retourner les boyaux. Les mélodies sont tourmentées, expriment la perdition imparable. Quelques expérimentions acoustiques sont mises à rude épreuve et brillamment accomplies sur un deuxième titre de tout de même neuf minutes, caractère musical oblige. Le délicat supplice s'achève sur un titre éponyme frôlant quant à lui les dix minutes de vertige, bonus sur le support que les amateurs n'ont pas pu découvrir en libre écoute sur le site officiel ; en voilà une raison quelle est bonne pour s'en acquérir pardi ! L'ensemble sonne à la perfection, on se rejouit d'une telle qualité pour un premier EP ; la suite s'annonce corsée.


Angie
Mai 2012


Conclusion
Le site officiel : www.cultofoccult.com