Le groupe
Biographie :

Né à Paris en 2005, Comédie Macabre est fondé par LCF (chant, guitare) et Mina (clavier, chant). Ils sortent une demo en 2005, intitulée "Agnus Dei". En 2006, Vathis intègre le groupe au poste de batteur, et le trio se met à travailler sur son premier album. Celui-ci, "Blasphemia", intégralement enregistré et mixé au studio Parisien du même nom, sort en 2007. En 2008, après un an de travail intense sur un nouvel album, Comédie Macabre réalise une reprise du "Only Theatre Of Pain" de Christian Death, un hommage publié par Alone Prod. A la même époque, les nouvelles compositions sont finalisées. "Deathperantis", le deuxième album du groupe, est enregistré, mixé et produit par LCF au studio Blasphemia. En Septembre 2009, "Deathperantis" arrive dans les bacs.

Discographie :

2005 : "Agnus Dei"
2007 : "Blasphemia"
2009 : "Deathperantis"


Les chroniques


"Deathperantis"
Note moyenne : 14,75/20

Etrange… il n’y a pas d’autre mot pour décrire cet album, le groupe abuserait-il de nous ? Sans aucun doute Comédie Macabre doit effectivement nous jouer une comédie et plus que macabre. Comédie désigne des pièces de théâtre plus ou moins comiques ou humoristiques, leur musique n’a rien de drôle loin de là à moins d’avoir un humour noir à souhait ! Je trouverai plutôt le sens de comédie dans cet album sur joué. Macabre, ah ça oui à n’en pas douter, leur musique est sans doute enregistrée dans les plus profonds caveaux des églises ou autres forteresse entre un squelette et une toile d’araignée, forcément ça fait plus "dark". Cela dit malgré ma petite touche d’ironie ma vision n’est pas infondée, l’atmosphère de l’album est très sombre, leur mélodie est macabre et envoutante. Bien que l’album en lui-même est original, les morceaux se suivent et se ressemblent, toujours ces mêmes accords de guitare bien grave qui donnent mal à la tête après l’écoute de la première moitié de l’opus, toujours cet orgue qui amène une dimension presque religieuse, certes les parties de clavier dans certains passages sont très agréables à écouter mais ca revient vite au même rythme lent et pas très inspiré. Je dirais même que l’orgue est abusif, dans deux ou trois morceaux ca passe encore voire même ça passe très bien puisque ça fait toute l’originalité de la chanson mais dans tous les morceaux de l’album ça casse cette originalité pour devenir finalement une banalité qui n’est même plus agréable à entendre.

Les voix quant à elles sont plutôt sympathiques et renouvellent un peu chaque morceaux de l’album ce que la musique ne sait pas faire. C’est elles qui transmettent toutes l’émotion. Plusieurs voix masculines et une voix féminine qui se fait entendre de temps en temps, une voix claire qui chante en Français. Quelques solos de guitares plutôt bien réussis, mais une batterie qui comme le clavier devient insupportable. Le titre : "Versailles – La Romantique –" est uniquement instrumental et change un peu leur accord, le groupe nous amène dans un univers romantique de l’ancien temps. Le titre est bien trouvé puisqu’à l’écoute du morceau je m’imaginais vraiment dans une grande robe victorienne à la cour de Versailles. Finalement Comédie Macabre déborde d’imagination. Malgré quelques points négatives de mon avis personnel, Comédie Macabre a le mérite de proposer sa musique qui je n’en doute pas peut être bien reçu par des amateurs du genre. D’ailleurs quel est le genre ? Musique religieuse ? Non trêve de plaisanterie, le groupe est catégorisé dans la classe du black gothique, black dans les accords graves et lourds des guitares et de la batterie, et sans doute gothique à cause de cette atmosphère sombre et chaotique de leur musique, peut-être même à cause aussi du clavier sorti tout droit des catacombes. Sérieusement on peut reprocher au groupe l’utilisation de ces clichés dépassés dont abusent les pseudos gothiques. La musique ne devrait pas être aussi sombre, il manque à mon avis des passages mélodieux qui apporteraient toute la magie nécessaire pour apprécier convenablement cet opus : "Deathperantis".


Liz
Mars 2010
Note : 14/20

"Deathperantis". Que se cache-t-il donc derrière ce nom étrange ? Pas moins que le nouvel album des non moins étranges Parisiens de Comédie Macabre ! A nos écouteurs, et plongeons-nous dés à présent au cœur de la galette. Il serait impossible de considérer l’album piste par piste, tellement celles-ci semblent rassemblées en une même entité. Pourquoi ? Pour cette unique ambiance qui nous transporte au fil des titres, pour ces sons qui coulent de manière presque narrative, pour ces lignes de claviers -primordiales dans les compositions du groupe- qui semblent nous raconter une histoire… Pour m’exprimer plus clairement, nous avons ici affaire à un Comédie Macabre terriblement théâtral ! Certes, leur musique ne déborde pas d’originalité, mais le trio a été capable de trouver son propre équilibre entre le baroque (côté excessivement (?) accentué de par les clavecins et autres options du clavier, mis à l’occasion en mode "ecclésiastique"), le gothique et le metal. L’ambiance générale est inquiétante, parfois pesante. Elle reste en tout cas bien ancrée dans son esprit gothique et sombre, sans que jamais une touche ne vienne éclairer l’ensemble et y incorporer une légère dose d’optimisme !

D’accord, j’avoue avoir commencé cette chronique en prétendant qu’il n’était peut-être pas des plus intéressants de regarder aux titres en eux-mêmes. Ceci dit, je vais tout de même procéder à une (ou plutôt deux) petites exceptions. La première concerne "Baptism By Darkness", qui ne demeure étonnamment pas sans nous évoquer les British de Cradle Of Filth (ce, bien entendu, en troquant les célèbres cris suraigües à la Dani au profit du chant grave et profond, parfois proche de Whiplasher Bernadotte de Deathstar, du chanteur LCF). Le second titre que j’aimerais mentionner est le sublissime "Doctrine Du Sacré-Cœur", certainement la pièce maîtresse de "Deathperantis" !! Toujours cette voix très gothique de la part de LCF, accompagné par instant d’une douce voix féminine. Toujours aussi ces claviers omniprésents. Mais également des riffs plus lents, une atmosphère plus lourde que d’accoutumée ! Finalement, on regrette un peu que la production ne rende pas toujours honneur aux morceaux autant qu’elle ne le devrait, mais heureusement, cela ne pose aucun problème quant à leur cohérence ! Dommage aussi que la pochette donne à première vue l’impression d’être tombé sur un groupe goth clichesque à l’envi, car la richesse de Comédie Macabre ne peut en être plus éloignée ! Mais, quoi qu’il en soit, "Deathperantis" est tout d’abord un album très satisfaisant ! A découvrir !


Gloomy
Mars 2010
Note : 15,5/20




"Agnus Dei"
Note : 11/20

Etrange et originale sont les premiers mots qui viennent à l’esprit lors de la découverte de cette première démo plutôt intrigante. Un opus très heavy-gothique flirtant avec une mélancolie permanente qui vous piège parfois, car dès le premier effet de surprise passé, on se surprend à fredonner certains passages mélodique. Agrémenté de claviers tantôt clavecin tantôt nappe et d’un chant qui tranche par son côté très new-wave, une vrai ovni-démo apparemment entièrement conçu, produite et réalisé et j’en passe par le sieur L.C.F qui s’essaye au chant black sur le titre "Agnus Dei" mais que l’on préfère largement en chanteur torturé, original et attachant comme dans "Le Sang" ou le superbe "Venus Visage", absolument divin de finesse et au refrain si bien fait… Belle performance donc du duo L.C.F (chant et guitare et tout ou presque) et Miss Mina (clavier). Avec un batteur et une basse moins en retrait car écrasé par la présence d’un leader qui apparemment règne en maître incontesté sur Comédie Macabre, les cinq titres auraient gagné un peu plus en homogénéité. Un disque à faire écouter à votre petite amie métalleuse au coin d’un cimetière, d’un feu en forêt ou lors d’une soirée goth, maquillés entre amis of course… Tous nos encouragements donc à ce jeune groupe si loin de la brutalité et si proche des ténèbres. Tout en finesse, C.M peut créer la surprise sur leur premier album en accentuant ce qui les rend si originaux. On aimerais que les guitares et la batterie soient moins simpliste et plus en phase avec ce clavier si baroque qui amène ce côté sombre et délicat. Renforcez tout cela, accentuez encore vos très jolis refrains, faites vous produire par quelqu’un d’extérieur au groupe, faites nous une vrai belle pochette, montrez vous un peu même masqués ou maquillés on s’en fout (aucune photo dans la démo ni sur le site web !) et le tour sera joué c’est sûr…


Crass
Avril 2006


Conclusion
Le site officiel : www.comediemacabre.com