Le groupe
Biographie :

Circle Of Dead Children est un groupe de death / grind formé le 24 Octobre 1998 à Pittsburgh, Pennsylvanie. Le groupe suit le courant traditionnel du grindcore et du death / grind en écrivant des chansons très courtes : 6 secondes par exemple pour le morceau "White Trash Headache". Après une première démo, Circle Of Dead Children signa chez Willowtip Records pour la sortie de son premier album : "Starving The Vultures". Depuis, Circle Of Dead Children a signé chez Robodog Records, Necropolis Records, Deathvomit Records, Martyr Music Group, and Displeased Records. L'album "Psalm Of The Grand Destroyer" sort en Juin 2010 chez Candlelight Records.

Discographie :

1999 : "Starving the Vultures"
2001 : "The Genocide Machine"
2003 : "Human Harvest"
2010 : "Psalm Of The Grand Destroyer"


La chronique


Appel urgent à tous les bourrins sanguinaires qui trainent dans le coin, cette galette dégoulinante est pour vous. Hé oui les cinglés Américains de Circle Of Dead Children sont de retour et ils ne sont toujours pas contents. Nouvel album et nouvelle tuerie, si vous croyiez que tous le monde était soumis au ramolissement que les autre groupes semblent subir au long de leur carrière vous vous trompez.

Quoique ce groupe de fourbes a bien essayé de nous induire en erreur avec ce premier morceau qui débute presque comme un groupe de doom / sludge bien baveux. Rythme bien lent, grattes dissonantes et bien crades presques malsaines qui égrènent leur saleté comme le feraient les cadors du genre. Mais la vérité est vite rétablie, la batterie s’emballe et le chanteur débarque avec une voix aigu dégueulasse et le tout nous fait presque penser à du black malsain et sous Valium. Quelques secondes plus tard, paf un gravity blast dans la gueule et la voix de porc qui revient. Ok c’est Circle Of Dead Children qui revient nous atomiser les oreilles avec son metal extrême à fortes consonances grind / death.

Je précise bien metal extrême puisque comme je le disais tout à l’heure Circle Of Dead Children s’amuse beaucoup à mélanger plusieurs styles. Quelques riffs ou aprèges venant du black, une pincée de doom dans le premier morceau, quelques mosh parts ici et là etc…Le chanteur a lui aussi gardé toute sa palette vocale, il virevolte avec une aisance déconcertante entre du chant black, des growls death, un dégueulis bien gore et d’autres sons totalement inhumains. On pourrait croire qu’ils sont plusieurs à se partager les immondices vocales mais non Joe Horvath est tout seul. Enfin dans le studio, parce que dans son crâne il doit y avoir beaucoup de monde et une bonne grosse fiesta pour être capable de pondre des horreurs sonores pareilles. Chapeau bas aussi au batteur qui malgré l’extrême virulence de la musique arrive à bien varier son jeu en ne se contentant pas de balancer du blast à tout va, vraiment du bon boulot.

En gros le groupe applique la recette que tout le monde connaît depuis un petit moment maintenant. Un point a néanmoins évolué, le son qui est plus gros et puissant que sur "Human Harvest". Comme si leur musique n’était pas assez dévastatrice comme ça, fallait en rajouter pour être sûr que les tripes allaient bien gicler sur les murs comme prévu. En tout cas les différentes morceaux sont toujours très courts histoire de rester là aussi dans la tendance grind / death majoritaire dans la musique de Circle Of Dead Children. Er heureusement serait-on tentés de dire, parce qu’une telle intensité étalée sur plus d’une heure je ne suis pas sûr que beaucoup de monde pourrait l’encaisser.

En tout cas en plus de la violence impressionnante de la chose on notera aussi une atmosphère assez dégueulasse. Contrairement à d’autres groupes connotés grind nos Américains préférés ne se contentent pas de blaster à tout va, ils veulent aussi vous trainer dans le goudron pendant une courte demi heure. Ames sensibles s’abstenir, parce que là c’est pas du tout beau tout propre. Circle Of Dead Children ça éclabousse, ça en fout partout du sol au plafond et ça défonce toute la baraque. A la fin de l’album vous êtes bon pour appeler les pompiers, les flics, une ambulance et les mecs qui nettoient les scènes de crime parce qu’il y aura des tâches partout.

Donc voilà, "Psalm Of The Grand Destroyer" comme dirait l’autre "c’est du bon c’est du cochon" et c’est réservé aux plus barbares d’entre vous. Ceux qui ont l’habitude de patauger dans les égouts et que la vue du sang et des divers organes humains n’effraient pas. Et pour ceux qui connaissent déjà les anciens méfaits de la bande vous pouvez vous ruer dessus les yeux fermés. "Psalm Of The Grand Destroyer" est certifié “Label rouge (sang)” par votre serviteur, aucune chance que vous soyiez deçus.


Murderworks
Juin 2010


Conclusion
Note : 15/20

Le site officiel : www.myspace.com/projetbierebitchmusic