Charles In The Kitchen est un groupe de rock, c’est eux qui le disent, c’est marqué dans la bio. Mais putain, c’est quoi du rock ? C’est tout et rien à la fois, vous pouvez vous rapprocher de Eddy qui vous en expliquera sa définition ou bien aller sur Wikipedia comme un connard. Dans les deux cas, c’est tout et rien. Finalement, le seul véritable point commun entre tous ces sous-genres c’est que, souvent, il y a une guitare et une batterie…
Vous aurez matière à méditer sur la question avec l’album de Charles In The Kitchen. Comme à l’origine, c’est un gros fourre-tout de styles, une bouillie de genres harmonisés, et sublimés par une interpretation de malade mental. C’est ça le rock en fait, c’est l’interprétation. Tout peut devenir du rock. Un groupe comme The Baseballs, pour ne citer que le plus connu, en est une parfaite illustration. Du coup, les mecs se font plaisir et nous servent dans "Slice, Cook, Taste & Thrill" un excellent medley de pop, de punk, de trucs’n’roll, de liberté totale.
Putain, ils font ce qu’ils veulent, ça passe, et ça claque même à chaque fois. C’est bon la toute première fois, et toutes les fois d’après, le plaisir évolue jusqu’à chanter les slogans avec eux à force d’écoutes. Je pourrais leur faire des montagnes d’éloges, les comparer à plein de trucs, mais ça serait pas rock. Alors qu’ils aillent se faire voir, ils ne devraient même pas avoir besoin de ça pour faire leur promo, parce que je vous le garantis, c’est du putain de bon rock. L’album est à écouter en intégralité et dans l’ordre !
PS: Chance à ceux qui passeraient le vinyl à l’envers pour écouter "Kitchen In The Charles", ça doit être bien sale.
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