Bring Me Eternity fait partie de cette nouvelle scène moderne actuelle, où de nombreux groupes affiliés death
mélodique, deathcore, symphonique y font leurs armes. Parmi eux, BME ressemble aux groupes comme Epica,
ou Amaranthe. Avec leur premier EP "Draw The Echo", ces Français nous proposent un death mélodique, entre rythmiques
saccadées, et nappes atmosphériques façon Insomnium, une voix lyrique façon Epica.
On peut cependant regretter le contraste important entre la voix lyrique de la chanteuse, et l'instrumentale, très deathcore,
un synthé pas assez mis en avant, après cela reste mon avis, mais ce groupe a clairement du potentiel. La production a effectué
un beau boulot. Nous pouvons également retrouver une belle ballade sous le nom de "Silent Memory", que je conseille pour les fans
de chant lyrique.
Bref, les chansons se démarquent et sont quasi-toutes des bombes en puissance. Cependant, malgré les nombreux plans qui
parfois se succèdent, l'EP reste très homogène et manifestement trop indigeste. Cet aspect est appuyé par les nappes de
claviers, mais aussi par le rythme très linéaire de la batterie (pas mauvais d'ailleurs), et par la voix lyrique de Lyriel, sur un appui
de poids en la personne de Florian Gatta (frontman de Rise Of Doom).
Que dire alors de cet EP ayant, disons-le, le cul entre deux chaises ? S'il y a un gros contraste pour parvenir à nous captiver tout
du long, il est tout de même accompli avec de très bons morceaux. Difficile alors de noter "Drawn The Echo", qui est très partagé
entre symphonique et deathcore.
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