Le groupe
Biographie :

Groupe de post-hardcore formé en 2006 à Cincinnati dans l’Ohio, Black Veil Brides alias BVB est composé de Andrew Biersack alias "Andy Six" au chant, Jinxx et Jake Pitts aux guitares, Ashley Purdy à la basse et Christian Coma alias "CC" à la batterie. Après deux EPs "Sex And Hollywood" en 2007 et "Never Give In" en 2008, BVB signe chez Standby Records en 2009, et sort son premier album "We Stitch These Wounds" en 2010 par lesquels suivront les tournées "Royal Family Tour", "Sacred Ceremony Tour" et "Entertainment Or Death Tour". Continuant sur leur lancée en 2011 avec le "Vans Warped Tour" et leur grand soutien pour Murderdolls sur le "God Save The Scream Tour", récompensé comme meilleur groupe de l’année au Revolver Golden Gods Awards, BVB ne cessent de faire parler d’eux, aujourd’hui ce sera avec leur second album "Set The World On Fire". En 2013, sort le troisième album "Wretched And Divine: The Story Of The Wild Ones".

Discographie :

2007 : "Sex And Hollywood" (EP)
2008 : "Never Give In" (EP)
2010 : "We Stitch The Wounds"
2011 : "Set The World On Fire"
2013 : "Wretched And Divine: The Story Of The Wild Ones"


Les chroniques


"Wretched And Divine: The Story Of The Wild Ones"
Note : 15/20

Black Veil Brides sort un troisième album et déjà les "puristes"  s’insurgent. "Ils devraient essayer de faire attention à leur musique plutôt qu’à leur mascara". Pour resituer un peu la chose, Black Veil Brides est un groupe de glam metal / hard-rock au style vestimentaire emo. Et là j’entends déjà bon nombre de dents grincer. Mais restons objectif. Dans un milieu tel que le metal, un milieu où l’on prône la tolérance, le respect et le libre choix de chacun, je trouve aberrant que l’on critique un groupe uniquement sur la base de son look. Beaucoup de groupes black ou death se maquillent jusqu’à ressembler à des pandas et là personne ne dit rien. Personnellement j’ai découvert ce groupe et écouté leurs morceaux sans même savoir à quoi ils ressemblaient, ce que tout vrai amateur de musique devrait faire sans s’arrêter à une allure, et je peux vous dire que j’ai grandement apprécié. Pour info non je ne suis pas une adolescente en mal d’amour, ni une midinette, comme certains seront tentés de penser vu que c’est selon eux un groupe "fait pour ça". Voilà pour mon coup de gueule du jour.

"Wretched And Divine: The Story Of The Wild Ones" est un album plus que sympathique qui donne un véritable coup de frais au moral. Certes leur musique n’est peut-être pas encore arrivée à maturité mais comme on dit "Rome ne s’est pas fait en un jour". Il y a cependant quelques beaux morceaux tels que "We Don’t Belong" et son refrain entêtant ou "Nobody’s Hero" avec son solo très accrocheur. En parlant de gratte justement, mention spécial aux deux guitaristes Jake Pitts et Jinxx qui nous assurent tout au long de l’opus des moments de pur bonheur musical. Mais pour moi le meilleur morceau est "Days Are Numbered" ! Tout y est : la batterie rapide, les solos endiablés, la voix posée d’Andy ainsi que la sensibilité qu’il met dans le chant est absolument génial. Seul point noir dans tout ça des pistes de séparation de morceaux trop nombreuses et pas vraiment indispensables à l’ensemble.

Au final, voilà un album à écouter lorsqu’on a le moral en berne et qu’on ne veut pas se prendre la tête ; et qui, malgré des textes certes simplistes, a une très bonne musicalité. Encore un peu de travail et je pense que nous pourrons compter Black Veil Brides parmi les grands groupes de demain.


Killheart
Février 2013




"Set The World On Fire"
Note : 13/20

La galette commence avec "New Religion", c’est assez pâle il faut l’avouer, il n’y a pas grand chose qui tend à l’attention ici, c’est un peu trop plat à mon goût, la voix de Andy sonne bien mais l’ensemble reste mou en dehors de quelques passages guitares légèrement intéressants, pour un premier morceau c’est très loin d’être convainquant mais le reste de la galette va vite nous faire oublier cela.

BVB reste dans un registre teenager avec des paroles très minimalistes, mais ils ont cette particularité d’avoir des refrains qui sont très entraînants et qui marquent bien les esprits, à l’image de "Set The World On Fire", qui musicalement est assez basique malgré un beau solo de guitare, les riffs restent dans un cliché rébarbatif mais qui sont contradictoirement efficaces, on doit cela à ces fameux refrains entêtants avec ces choeurs et qui au final relèvent le tout et en deviennent fort sympathiques à l’écoute. Dans le même registre suivra "Fallen Angels", déjà plus poussée à la composition, le timbre d’Andy est agréable, et les choeurs sur la quasi totalité du morceau donnent plus de couleur à l’ensemble, la batterie reste un peu trop basique mais ça colle à ce morceau, je verrais assez mal CC balancer de la double à fond et enchaîner des riffs de malade, il aura l’occaz de se défouler plus tard.

Agréablement surpris par la tournure que prennent certains morceaux comme "Love Isn’t Always Fair", "The Legacy" et "Rebel Love Song", morceaux où la batterie et la basse ont une présence assez conséquente et donne une dimension et une profondeur réelles à ces titres. CC un peu plus énervé derrière ses futs, Ashley à l’attaque lourde sur sa basse, des solos bien écrits et très bien calés dans les morceaux, comme je disais ces deux morceaux sont de belles surprises et parmi les meilleurs de la galette malgré un aspect répétitif au chant vite comblé par l’instrumental, c’est pas plus mal.

Voici l’incontournable et sacro-sainte ballade avec "Savior", elle monte tout doucement en puissance avec un beau violon joué par Jinnx, Andy a un très bon timbre je trouve ici qu’il à su s’adapter efficacement au morceau, après que dire de plus : c’est une ballade et la composition est très bien gérée donc c’est beau. Petite bizarrerie de l’album, "God Bless You", à peine étonné du titre après le "Amen" en fin de "New Religion", là c’est la voix qui est assez particulière sur les couplets, Andy essaie de descendre et d’assombrir sa voix pour ambiancer le titre et les paroles peut-être mais cela aura pour seul effet de donner une sonorité particulière que j’ai du mal à apprécier, après les goûts et les couleurs ça ne se discute pas c’est certain, mais là ça casse un peu à l’écoute de l’album.

La galette se finira avec "Ritual" et "Youth And Whiskey", deux morceaux se complétant bien pour terminer l’écoute, "Ritual" n’offre rien de révolutionnaire mais aura le mérite d’être un morceau de plus qui grave la mémoire, "Youth And Whiskey" reste également assez classique comparé à l’ensemble de la galette, ils restent sur l’efficacité des choeurs avec de petits solos guitares loin d’être dégueulasses et inefficaces, des bons petits breaks, un jeu basse batterie qui balance, ces deux morceaux passent assez vite et en paraissent même courts. Black Veil Brides a gagné des points avec cet album qui saura séduire un jeune public non averti, pour les plus fins connaisseurs, cet album s’écoutera aisément mais ne passera pas en boucle sur nos platines.


Phenix
Septembre 2011


Conclusion
Le site officiel : www.bvbarmy.com