C’est avec un peu d’avance que j’écris aujourd’hui ces quelques lignes afin de chroniquer la sortie prochaine du premier album des Backtrack Lane (groupe de rock Cocorico bien connu de la scène Parisienne), nommé "Black Truth And White Lies", tout un programme…
10 titres pas plus pour ce premier opus donc qui aura pris son temps pour venir à mes oreilles sous forme de CD, le groupe ayant largement écumé les salles Françaises, plus particulièrement celles de de l’Île-de-France pour présenter son travail. Force est de constater après la première écoute intégrale que la voix du chanteur (Raphael Gatti) emmène vraiment les chansons et non le contraire. Chaque morceau ou presque est une occasion de s’étonner devant les capacités vocales de ce chanteur / bassiste qui n’est pas sans rappeler par son physique le grand et regretté Phil Lynott (chanteur / bassiste de Thin Lizzy ) et par la voix, à quelques rares moment Mr Kravitz (si si, écoutez). De même, de grosses contributions ont été faites sur les arrangements vocaux des chœurs ainsi que sur le mix des solos de guitares.
Nonobstant ces comparaisons compulsives, le groupe, jeune en âge et dans sa musique, affiche une réelle fraîcheur sans pour autant réinventer la musique (bien que je sois sûr que ce ne soit pas la prétention des musiciens…). Il fait la part des choses entre d’une part un rock endiablé et ultra catchy, aux influences diverses, et d’autre part des ballades typiques du genre qui, même si elles semblent "obligatoires", me paraissent sous qualitatives par rapport aux autres morceaux (et donc en dessous des capacités du combo). Petite anecdote notable et écoutable, une participation remarquée de Mister Eddy Santacreu, guitariste du plus Français des groupes de sleaze Australien, Koritni, (contribution facilement reconnaissable au moment du solo à Mach 3).
En bref, un premier album plus que correct qui contentera les amoureux du rock tranquille.
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