A la première écoute de cet EP, je m’étais fait le pari de ne pas citer Korn dans cette chronique…
Epic Fail dès la première phrase.
Et oui, vous l’aurez donc compris, A Vanishing Self puise allègrement ses influences dans le catalogue du groupe de Bakersfield. Nous nous retrouvons donc presque instantanément à comparer l’original de la copie et malheureusement, les seconds ne tiennent pas la route… Même utilisation des effets, gros mur de guitares pour faire peur aux parents-qu’ils-sont-trop-cons-parce qu’ils-veulent-pas-nous-payer-un-scooter-et-du-coup-je-vais-fumer-un-pète-avec-mes-potes-dans-le-jardin-public, basse volubile et chant mi-chouiné mi-crié.
Pas que l’ensemble soit mauvais, bien au contraire. Les riffs sont plutôt ingénieux, la basse claque et groove ("Dogma Vox") et le batteur assure bien lui aussi.
Mais un gros effort sera à fournir sur le chant dans les futures productions. Trop juste, trop borderline et manquant trop d’assurance dans les couplets, c’est donc le maillon faible (au revoir ?) et ce qui fait perdre la comparaison avec Korn (et bim, deuxième fois). Eh oui, on aime ou l’on n’aime pas mais n’est pas Jonathan Davis qui veut.
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