Tout se passe dans le sombre. Pas la peine de chercher ne serait ce que l'espoir d'une lumière ou d'un rayon de soleil, Asylum Queen ne connait pas. Pourquoi ? Pourquoi pas ? Tout aurait pu bien se passer pour ce groupe de la région Parisienne. Tout avait bien commencé, des coups de feu, des bruits de sirènes hurlantes, et cette petite mélodie envoûtante à la guitare et le bruit de l'orage... Puis vint le cri, arrivé de derrière les fagots, et tout l'armada le suit. Un bloc simple efficace sur des bases hardcore (pour résumer : on n'est pas là pour beurrer des noix, on vient comme si chaque instant était le dernier...) les coups de boutoir se font plus précis, les riffs acérés et les envies de moshpit meurtrier prédominant à chaque instant. Les riffs de guitares simples mais ultra efficaces offrent un écrin digne de ce nom à un chant qui vient de profond... Très profond et qui ne désolidarise pas dans le chanté que l'on peut trouvé ici ou là, le noir c'est le noir. La partie basse / batterie assure un martelage en règle ! Ce qui est assez impressionant c'est ce mixage des genre entre death et hardcore sans tomber dans la facilité, ou même encore dans la mode des parties emo-core. Pour une partie un peu moins percutante ? Rien ne vaut un bon breakdown des familles ! Un ensemble très cohérent pour un premier EP avec 8 titres bien ficelés, pas forcément très chiadés et en allant chercher loin mais avec une identité bien à eux les Asylum Queen se construisent leur univers fait de breakdown, de moshpit et de sang. Le son est également bien foutu et une prod propre et violente à la fois faite au White Wasteland Studio qui a notamment accueilli KhaOrah et le mastering de notre compil "de Cendres et de Sang"... Mention spéciale au titre "Hopeless" qui nous fait référence dans tous les domaines (sauf peut-être la vitesse et la schizophrénie musicale) à un groupe au célèbre G en début de nom.