Le groupe
Biographie :

Cyril Lepizzera est né à Marseille en 1970. Très tôt, il se sent attiré par la musique puis rentre au conservatoire classique (guitare) à 9 ans, où il restera 5 ans. A 14 ans, il commence à jouer de la guitare électrique sur les morceaux de ses groupes favoris comme Scorpions, Dire Straits, Van Halen, Metallica etc... puis prend des cours de guitare jazz / fusion. En 1987, il découvre un guitariste virtuose (Tony Mac Alpine), aux techniques incroyables, qui éclaire d'un coup sa voie “guitaristique”, Cyril comprend alors que c'est bien ce style de guitare qui lui corespond et commence alors à étudier ces techniques. Cyril rentre dans la très célèbre école de musique de Salon de Provence “IMFP” en 1990, dans laquelle il cotoit de grands musiciens, dont le celèbre Cyril Achard (il posera d'ailleur un chorus sur "Structural Damage", sorti en 2002 chez Brennus). Il sort de l’IMFP en 1992. A cette periode Cyril joue dans plusieurs formations dans la région Marseillaise, dans lesquelles il trouvera une aisance de jeux live et studio, qu’on apelle experience. Dès 1997 Cyril part 2 ans en Suède travailler en studio (Goteborg, Stocholm). Il rentre en France en 1999 et crée, Heavy guitars avec Richard Roncarolo. Ils bossent ensemble sur l’écriture d'un album, qui prendra vie fin 2002 sous le nom de Structural Damage. Le duo se séparera en 2003. Cyril entame alors l'écriture de son 2ème album "Eternity" qui sortira en septembre 2005 chez Brennus Music, avec comme guest star Francesco Fareri qui posera un chorus sur le deuxième morceau du disque "Edge Of The Dark". C'est ensuite "The Garden Of Memories" qui voit le jour en 2011 chez Brennus Music, sous le nom de Arianrod.

Discographie :

2011 : "The Garden Of Memories"


La chronique


En provenance de Marseille, Arianrod, c'est le bébé de Cyril Lepizzeria, multi-instrumentiste connu pour être à la base un guitariste talentueux. Bien évidemment influencé par les guitar hero tels que Tony Macalpine, Malmsteen ou encore des groupes comme Symphony X et Dream Theater, la musique de Arianrod, au niveau des guitares, en est obligatoirement résiduelle. Si la pochette de l'album peut laisser présager un style plutôt ancré dans le funeral doom ou l'ambiant, on en est vraiment loin en fait. Arianrod se plait à se situer entre musique heavy metal et musique gothico-progressive. Ça nous donne un album qui atteint presque les cinquante minutes avec des éléments éparpillés sur neuf titres et sur lesquels le clavier règne en maître. Un clavier parfois utilisé à tort pour placer une atmosphère qui peut-être n'avait pas forcément besoin de nappes qui restent pour certaines un peu trop simplistes et limitées quand on voit combien la guitare peut être beaucoup plus complexe à côté. La production pêche pas mal, ne donnant pas vraiment aux morceaux l'ampleur et la puissance qu'ils auraient mérité, par un manque de profondeur et toujours ces claviers trop forts et trop "faciles"... Mais n'y voyons pas que du négatif car les atmosphères que l'on peut trouver sur des titres tels que "To Live & Passed Away", où le shreddeur ressort de son chapeau, sur des mélodies presque Tiamatesques, offrent de bon moments, qui ne sont sans doute pas assez nombreux. Pas assez nombreux parce que ce n'est qu'à partir de ce quatrième morceau qu'on commence à vraiment apprécier certains passages. Alors oui, certainement et sûrement que je suis incapable de reproduire ne serait qu'une seule chanson, mais c'est l'auditeur qui doit prendre son pied également s'il veut se délester de quelques pièces... Cet facette gothique a l'air de creuser un fossé, et malgré la technique souvent l'inspiration ne semble pas être celle dont on s'attend, ce qui amène un ennui relativement rapide sur l'album, où le trop peu de chant aussi porte préjudice aux chansons. L'album se termine par une reprise personnelle de High Power "Par Le Sang Et L'acier", un morceau toutefois bien retravaillé à la sauce Arianrod, très gothique Alors habituellement gourmand des sorties de Brennus, ici malgré tout la déception est de mise, parce que l'inspiration n'était pas au niveau de la dextérité de son auteur et c'est dommage...


Arch Gros Barbare
Novembre 2011


Conclusion
Note : 11,5/20

Le site officiel : www.myspace.com/unchained-metal