Le groupe
Biographie :

Amoral est un groupe de death metal technique Finlandais formé en 1997 à Helsinki, en Finlande. Le groupe est actuellement composé de Ari Koivunen au chant, de Ben Varon et Silver Ots aux guitares, de Pekka Johansson à la basse et de Juhana Karlsson a la batterie. Leur musique est un mélange de tempos rapides, puissants et techniques. Niko Kalliojärvi utilise, comme la plupart des groupes de death metal, la technique du chant guttural. Après avoir sorti 2 démos ("Desolation" en 2001 et "Other Flesh" en 2002), le groupe sort leur premier album en 2004, intitulé : "Wound Creations". Ils sortiront deux autres albums par la suite : "Decrowing" en 2005 et "Reptile Ride" en 2007. En 2009 le groupe sort l'album intitulé "Show Your Colors" avec un nouveau chanteur, Ari Koivunen, vainqueur de l'émission Finlandaise "Idols" 2007 et ayant déjà deux albums à son actif. Une de leur chansons, intitulée "Distract", extraite de leur premier album : "Wound Creations", est présente sur le jeu "Guitar Hero". "Beneath" voit d'abord le jour en Octobre 2011 avant d'être distribué dans d'autres pays en 2012.

Discographie :

2001 : "Desolation"
2002 : "Other Flesh"
2004 : "Wound Creations"
2005 : "Decrowning"
2007 : "Reptile Ride"
2009 : "Show Your Colors"
2012 : "Beneath"


La chronique


Surprenant. C’est le premier adjectif qui m’est venu à l’écoute de cet album. Pour ma part, la découverte de ce groupe remonte à la tournée qu’ils ont effectuée en ouverture de Naglfar et Finntroll et j’avais, à l’époque, bien accroché sur leur death mélodique tirant vers le progressif. Mais là, ils pourront se vanter de m’avoir bien pris la tête ces salopards. Un changement de line-up et quelques albums plus tard et voilà qu’ils nous inventent le thrash death glam… thrash-death parce que musicalement, la recette n’a pas vraiment changé. Duels de guitares, cavalcades, riffs saccadés, soli et consorts, tous les ingrédients sont présents dans la lignée des In Flames des débuts ou de Soilwork. Vous l’aurez compris, la plus grosse évolution consiste en effet dans le chant : fini les grognements d’ours mal léché, place désormais à une voix ressemblant étrangement à celle de Joey Tempest d’Europe. Et force est de constater que l’association des deux tient bien la route. L’analogie est encore plus flagrante sur des morceaux comme "Closure" ou "Of Silent Stares And Fire Lost", deux power-ballades flirtant avec le grunge par endroits… Mais que les fans de la première heure se rassurent, les growls et l’énergie n’ont pas totalement été mis de côté et de ce point de vue, ils assurent toujours méchamment. En un sens Amoral n’a pas changé, il ne fait que suivre une constante évolution en sachant se remettre en question. A écouter d’urgence pour le peu que vous ayez l’esprit ouvert.


Ben
Mai 2012


Conclusion
Note : 14/20

Le site officiel : www.amoralweb.com