Ambassador Gun, voilà un nom un peu zarbi dirons-nous. Cet album, eh bien c'est du grind mes chers amis, donc, toi là qui aimes la poésie et les douces mélodies, sors tout de suite sous peine de saignement abusif des tympans. 31 minutes 07, juste ce qu'il faut pour tout péter car oui, le grind est une musique de psychos, tout le monde le sait. Mais attention, nombre de groupes se proclament "grind" quelque chose (death grind, melo grind, grind musette, etc), mais ici je vous rassure, c'est du bon grind des familles. Ce groupe a dû beaucoup écouter Brutal Truth car cela y ressemble pas mal. Pour rentrer dans les détails, on prend une batterie, et 90 pour cent (un peu plus même mais je n'ai pas ma calculette sous la main) de blast. La guitare, le gars y va comme un psycho, ça riffe bien, c'est bien lourd et la technique est là. Le chant est assuré par deux personnes :  Tim Sieler  et Luke Olson,  un lointain cousin de Nelly Olson (Nellie Oleson), comme quoi ! Quand je parle de chant, c'est bien sûr de chant "gueulé", et ces chanteurs gueulent bien comme il faut ! Les chansons sont bien construites et même si une certaine répétition dans les compos est là, c'est un peu normal pour le style. La prod', par contre, est assez dégueulasse mais encore une fois, pour du grind ce n'est pas grave. La pochette est comment dire... moche ? Ouais, moche ! Au final, même si l'album est assez convenu et ne révolutionne pas, il se laisse écouter avec grand plaisir. Donc une bonne surprise !