Il y a quelques mois, les amis, je vous présentais le premier album d’Akasaya, groupe de black / death originaire de la région parisienne, le bien nommé "K-141", qui m’avait bien mis une grosse claque. Eh bien en ce début de nouvelle année, ils remettent le couvert avec le petit nouveau, "Kepler", qui voit le jour avec le soutien et le partenariat du très actif label saint-pétersbourgeois Satanath Records en collaboration avec More Hate Productions et The Ritual Productions.

"Kepler" compte 8 nouveaux titres pour près de 38 minutes d’un black / death aussi froid qu’une steppe en plein hiver, sans concession et direct. Il est toujours plaisant d’observer à quel point la scène française compte dans ses rangs des groupes talentueux capables de se créer des mondes et des univers uniques. Lorsque je vous avais parlé de "K-141", je découvrais le groupe, désormais plus d’effet de surprise, je sais où je mets les pieds et je dois vous avouer qu’encore une fois je ne suis point déçu, d’autant que le groupe continue à œuvrer dans un metal noir chanté dans notre belle langue, comme quoi, n’en déplaise à certains, metal ET français vont très biens ensemble. Vous aimez les ambiances froides ? Vous appréciez le black le plus simpliste, allez disons-le sans chichi ni pompon ? "Kepler" est fait pour vous, en plus si vous décidez de jeter votre dévolu sur cette galette, vous soutiendrez la cause de la musique, car aimez la musique, c’est aussi la soutenir. Niveau production, ça envoie, là aussi sur ce point pas de fioriture, on a entre les mains un album qui sonne "live", aussi des titres comme "Anomalie, Prélude A La Découverte", "Laika" et ses blasts puissants ou encore "Syn 1.0" résonnent comme des coups de butoir sonores. Bref, Aksaya ne fait pas semblant, ne triche pas et ça s’entend à l’écoute de "Kepler" d’autant que le groupe en veut et est animé par la passion de la musique (et de bien d’autres choses, croyez-moi.) Si toutefois vous ne connaissez pas encore le groupe ou si vous avez envie de continuer, de creuser  son univers, allez faire un petit tour ici, le très bon "Non Morietur" y sert de trame sonore.

En résumé, je dirais que "Kepler" enfonce le clou déjà bien planté par "K-141". Aksaya prouve qu’il est un groupe sur lequel il faut compter désormais, autant sur le plan national qu’international. Aksaya aime le pragmatisme, les sciences, la recherche fondamentale ou encore la bioprogressivité, qui a dit que les métalleux étaient idiots… ?? Allez, les amis, comme dit un ami : Badaboum !

Comme je dis très souvent dans mes chroniques, la scène française n’a plus grand-chose à prouver. S'il y a 15-20 ans les groupes français réalisaient un exploit quand, par exemple, ils jouaient en Angleterre, ce n’est plus (heureusement) le cas de nos jours. Si les groupes n’ont plus rien à prouver, ça veut dire quoi ? Eh bien qu’ils sont talentueux, et du talent je vais vous en présenter aujourd’hui. Vous aimez le black, le death et les imageries guerrières ? L’album pour lequel vous êtes en train de lire ces quelques lignes est pour vous. J’ai le plaisir aujourd’hui de vous présenter le premier album d’Aksaya, le bien nommé "K-141".

"K-141" compte 7 titres pour près de 26 minutes de black / death technique, agressif et puissant. Il y a longtemps que je n’avais pas chroniqué un album d’une telle intensité, et vous me connaissez maintenant, je suis un ardant défenseur de la scène française (Aksaya est originaire de Montargis), eh bien coup double voire triple avec cette production : cerise sur le gâteau, Aksaya a choisi de s’exprimer dans notre langue, et ça, moi je dis oui et je soutiens à mort la démarche. Bon d’accord, avec "K-141" on ne peut pas dire que l’on soit au pays de la reine des neiges mais plutôt au milieu d’un champ de bataille où les gros riffs sont présents, d’ailleurs des passages de "K-141" m’ont fait penser (même si je n’aime pas trop le dire dans mes chroniques) au grand Marduk. Bref, tout ça pour vous dire que lorsque l’on écoute "K-141", on prend une énorme rafale dans la tête, c’est puissant, agressif et on est, à l’image du (très beau) visuel de l’album, totalement immergé dans un monde de haine et d’agressivité. Oui, on a bien affaire à du black / death froid et malsain. Pour être honnête, cet album m’a  secoué : le chant en français, des morceaux bien construits, de la vitesse, de la puissance et un son à tout casser (à ce sujet, "K-141" a été enregistré au Humancarnage Studio et a été mixé et masterisé par l’excellent Vamacara Studio). "K-141" est une grosse claque musicale à l’image de "K-141" titre qui donne son nom à l’album et qui ouvre puissamment celui-ci, l’excellent "Gomorrhe" et son intro un peu particulière ou encore "Legion", titre au texte guerrier.

Je crois que vous l’avez compris, "K-141"est un excellent album, il n’y a pas à armer / charger un fusil d’assaut pour s’en rendre compte, les originaires de la région parisienne nous présentent un premier album où tout y est, autant musicalement qu’au niveau environnemental (textes, imagerie), et si vous avez envie de découvrir le groupe, allez faire un tour ici, vous pourrez y visionner un très beau teaser (qui met bien dans l’ambiance !) et vous y trouverez surtout un lien pour soutenir le groupe ("J’aime la musique, je la soutiens", ne l’oubliez pas). En résumé, je dirais que parfois on a droit à de très belles surprises en découvrant un groupe, un monde, un univers, en faisant dérouler un CD (une petite surprise vous attend si vous êtes curieux) ou en feuilletant un (très très beau) livret. Avec Aksaya, c’est un peu tout ça à la fois ! le groupe possède désormais toutes les cartes (les armes) en main pour s’imposer comme une des références de l’extrême français, il n’y a pas à tergiverser là-dessus, c’est clair, c’est net, point barre. A l’attaque !