Le groupe
Biographie :

Fondée en 2006 à Marseille, la formation offre une musique puissante et puise dans le meilleur de chacun des styles références de la musique extrême. Possédant une expérience certaine en studio, A.c.o.D s'est aussi créé une renommée en jouant aux côtés de groupes tels que Dagoba, Benighted, Trepalium, Anaal Nathrakh... A.c.o.D compte à son actif cinq albums et trois EPs.

Discographie :

2009 : "Point Zero"
2011 : "First Earth Poison"
2014 : "Another Path" (EP)
2015 : "II The Maelstrom"
2016 : "Inner Light" (EP)
2018 : "The Divine Triumph"
2022 : "Fourth Reign Over Opacities And Beyond"
2023 : "Cryptic Curse" (EP)


Les chroniques


"Cryptic Curse"
Note : 17/20

A.c.o.D est déjà de retour pour un nouvel EP. A peine quelques mois après la sortie de leur cinquième album, Fred (chant) et Jérôme (basse / composition, Celestia, Mortifera), aidés par Raph (batterie, ex-Stone Horns), annoncent la sortie de "Cryptic Curse" chez Les Acteurs De L'Ombre Productions.

Avec seulement trois titres, soit à peine plus d’un quart d’heure, le groupe entend bien continuer sur la lancée de "Fourth Reign Over Opacities and Beyond", son dernier album en date. On le constate immédiatement sur "The Hourglass Slave", le premier morceau, qui couple habilement orchestrations épiques et pesantes avec une rythmique efficace et saccadée ainsi qu’avec les hurlements bruts du vocaliste. Les mélodies acérées viennent renforcer les refrains accrocheurs, laissant la violence effrénée aux couplets tout en freinant pour laisser le break et le sample inquiétant nous envoûter avant de frapper à nouveau en nous menant à "The Mask Of Fate" et son groove sombre complété par des leads dissonants. Les racines black / thrash se montrent également très présentes dans les parties lourdes où l’ambiance devient plus pesante tout en accordant une place aux tonalités mélodieuses comme sur ce solo de basse qui tranche avec les riffs bruts avant que l’atmosphère ne s’assombrisse à nouveau sur "Cryptic Curse", le dernier des trois morceaux, qui placera des riffs lancinants que le groupe allie à merveille avec des sonorités mélancoliques sans oublier blast et rapidité acérée, alimentant à nouveau un contraste surpuissant. Le break imposant laissera finalement la rage éclater une dernière fois, avant de s’éteindre lentement.

Avec "Cryptic Curse", A.c.o.D veut poursuivre son ascension. Ceux qui ont aimé l’album précédent continueront d’aimer le groupe, et ceux qui sont passés à côté peuvent découvrir leur univers fait de sonorités majestueuses alliées à une rage viscérale brute.


Matthieu
Mars 2023




"Fourth Reign Over Opacities And Beyond"
Note : 17/20

Quatre années après sa précédente sortie, A.c.o.D annonce son nouvel album. Créé en 2006 à Marseille, dans le Sud de la France, le groupe aujourd’hui composé de Fred (chant) et Jérome (basse / guitare) signe chez Les Acteurs De L’Ombre Productions et sort "Fourth Reign Over Opacities And Beyond", son cinquième album, en 2022. On retrouve Linus Corneliusson (Amorphis, Dark Tranquillity, Sinsaenum, Dimmu Borgir) au mix, Jens Bogren (Amon Amarth, Belphegor, Emperor, At The Gates) au mastering, ainsi que Paolo Girardi (Creeping Fear, Firespawn, Inquisition, Stortregn) pour l’artwork. La batterie a été enregistrée par Raph, ancien batteur du groupe.

L’album débute avec "Sur d'Anciens Chemins…", un titre qui dévoile rapidement des influences épiques et majestueuses pour nous mener vers des tonalités martiales, puis vers "Genus Vacuitatis", une composition massive qui nous écrase sans ménagement avec des riffs efficaces. Les orchestrations et les hurlements créent un contraste qui s’ancre sur une rythmique aux racines death et black metal, ainsi que sur des éléments entêtants comme ce break lancinant peuplé de choeurs, ou la douce introduction de "The Prophecy Of Agony", un titre accrocheur qui révèlera sa puissance brute tout en conservant des tonalités planantes. On notera également des samples vocaux inquiétants en français qui alimentent la noirceur de ce morceau, puis "Sulfur Winds Ritual" renouera avec des riffs effrénés surmontés d’orchestrations imposantes. Le son brut de la rythmique renoue avec les influences les agressives du groupe qui n’hésite pas à ralentir pour devenir plus étouffant et dissonant, alors que "Nekyia Catharsis" joue sur un groove motivant et énergique pour accueillir des leads tranchants. Le blast se combine aux samples vocaux pour nous mener à ce break désespéré qui ravivera lentement la flamme de la fureur qui laissera "Infernet's Path" nous offrir un moment de répit dans cette mélancolie pesante.

La noirceur reprend peu à peu de l’ampleur avec "Artes Obscurae" et son introduction perturbante avant que les riffs ne refassent surface accompagnés parfois par des racines thrash sur les accélérations dévastatrices. L’ambiance reste toujours très oppressante lorsque les samples se font entendre, puis "Fourth Reign Over Opacities And Beyond", le titre éponyme, dévoile une atmosphère imposante, en particulier avec ce discours introductif. Les mélodies entêtantes et la rythmique lourde progresse avec quelques hurlements, puis le mélange infernal accélère jusqu’au final apaisant qui explosera avec "Through The Astral Door", un titre aux sonorités mystiques mystérieuses qui se couplent parfaitement avec la rage des riffs. L’énergie brute du combo ressort également sur ce morceau qui finira par laisser place à "Empty Graves / Katabasis", un titre plus old school et accessible. Le contraste entre rythmique lourde et orchestrations est toujours aussi présent, mais on retrouvera également quelques choeurs féminins ou samples vocaux, ainsi que ce cri de désespoir central qui laisse des influences prog nous mener jusqu’au final majestueux.

A.c.o.D a évolué et assume maintenant pleinement ses multiples racines. Avec "Fourth Reign Over Opacities And Beyond", le groupe multiplie les influences tout en comptant sur des orchestrations majestueuses et pesantes, des hurlements massifs et un mélange chaotique mais violent.


Matthieu
Septembre 2022




"The Divine Triumph"
Note : 19/20

Il fait actuellement 19 degrés et, comme l’attestent les croyances populaires, Marcel chauffe ! Et, prenant à contre-pied toutes les logiques, je fête ce retour solaire avec un disque aussi sombre et menaçant que le grand black qui regarde à travers ma fenêtre. Le fait est que j’habite au quatrième étage et que très surprenant est d’avoir de la visite aérienne. Quoi qu’il en soit, je fis donc rapidement découvrir à mon invité surprise un album bien plus sombre et noir que lui.

Blague raciste introductive passée, recentrons-nous sur le sujet actuel et tachons d’éviter de caser un million de "Oh putain j’ai bandé". Déjà parce que c’est mal poli vis-à-vis de mon invité mystère. Et ensuite car l’agglutination inopinée de sang dans les vaisseaux caverneux est toujours présente. Donc je ne peux écrire cette phrase au passé... Oui, la chronique peut s’arrêter là : "The Divine Triumph" est la sortie la plus aboutie en matière de black / death depuis un bon bout de temps !

Et pour le plus grand désespoir de la prof de français m’ayant interdit les écrits d’invention depuis mon bac blanc il y a bientôt une décennie du côté d’Arras, la review se poursuivra. Le son est puissant autant que démoniaque, la production colossale comme les compositions. Alors nettement, A.c.o.D est bien au-dessus de la mêlée ("Road To Nowhere", "Tristis Unda", "Fleshcell") ! Mieux encore ! Ce nouvel album soulève "L’Ascension Des Abysses" qui, dans son sillage, entraîne la chute de tout un monde. A.c.o.D pousse ici, non seulement sa musique, mais également les définitions du black / death à leur paroxysme.

Les ambiances se veulent magistrales quand elles ne précipitent pas l’auditeur dans une fin cataclysmique ("Omnes Tenebrae", "Beyond Depths", "Sanity Falls"). L’humanité trébuche, le monde sombre mais A.c.o.D se veut plus grandiose que jamais. La bande française a injecté un soin minutieux dans les titres que renferme "The Divine Triumph". Et l’écoute ne peut que s’apparenter à un pugilat aux ambiances aussi brutales que sombrement variées ("Broken Eyes", "Between Worlds", "Sleeping Shores").

Avec "The Divine Triumph", A.c.o.D signe ici un sans-faute aux allures de triomphe divin. Un black / death taillé à en éventrer les entrailles de la Terre pour onze titres à la qualité irréprochable. En un mot : excellent ! Et en un peu plus de monde : mon invité au carreau n’a pas réellement apprécié mon rituel satanique improvisé au milieu de mon parquet. En revanche, je n’ai jamais vu quelqu’un faire briller aussi rapidement des doubles vitrages...


Rm.RCZ
Mars 2019




"Inner Light"
Note : 17,5/20

Il y a quelques temps les amis, chers lecteurs de French Metal, je vous présentais quasi coup sur coup un EP, intitulé "Another Path", puis quelques mois après l’album qui lui emboîtait le pas, le bien nommé "II The Maelstrom". A l’époque, je vous disais que le groupe qui se cache sous le mystérieux nom d’A.c.o.D représentait ce qui se faisait de mieux au sein de notre belle scène , eh bien j’ai aujourd’hui le plaisir de vous présenter leur nouvel EP 3 titres (disponible uniquement pour l’instant en numérique) intitulé "Inner Light". N’y allons pas par quatre chemins, autant vous le dire tout de suite, A.c.o.D continue sur sa lancée et le fan que je suis devenu ne peut être que ravi.

A.c.o.D commence sérieusement à se forger un petit nom au sein de la scène française et internationale, le groupe a pas mal tourné et la passion et l’envie qui les habitent sont toujours aussi présentes. Les Marseillais nous assènent durant les 11 minutes de ce nouvel EP un death mélodique dont ils se sont fait experts. On trouve toujours de la grosse rythmique, des guitares aiguisées comme des lames de rasoir et un chant toujours juste et calé au cordeau. Bon, il faut dire que le groupe n’en est pas à son coup d’essai, il commence à avoir de la bouteille, de l’expérience et ça s’entend méchamment lorsque l’on se balance "Inner Light" dans nos douces et délicates oreilles. Trois titres, c’est peut-être certes un peu court (quand c’est bon, on en redemande toujours) mais "Inner Light", "And Darkness Around" et "Black Creed" laissent présager un nouvel album du tonnerre. Et puis soyons un peu chauvins, soutenons notre scène qui regorge (je ne cesse et ne cesse de le dire) de groupes talentueux qui n’ont absolument pas (plus) à rougir face à l’armada internationale. Au regard de tout ça, il n’est pas étonnant par exemple qu’A.c.o.D ait foulé la scène du Hellfest Cult 2016, partagé la scène avec Benighted, Trepalium ou encore Anaal Nathrak et entretienne des liens d’amitié avec Dagoba, rappelons-le lui aussi originaire de Marseille.

Côté technique, "Inner Light" a été enregistré à l’Eagle Black Studio par Shawter justement et le mixage, quant à lui, est signé du très talentueux HK du Vamacara Studio. A.c.o.D s’inscrit parfaitement, avec ce nouvel EP, dans son style, son univers, c’est bien construit, bien produit, il me tarde que nos amis marseillais nous livrent un nouvel album car ces trois nouveaux morceaux laissent présager quelque chose de très bon, mais là encore rien d’étonnant car ça devient une habitude chez A.c.o.D… Je dois toutefois vous avouer un petit secret : afin de n’imprégner au mieux de la musique du groupe, j’en ai profité pour écouter ce que je possédais d’A.c.o.D et bien quelle progression ! Il faut dire que ces dernières années le groupe a évolué, il y a eu des départs, des arrivées, et c’est peut-être ce détail qui a changé musicalement A.c.o.D justement. Si chez certains groupes un ou plusieurs départs peuvent être fatals, eh bien pas chez A.c.o.D et on ne peut que les féliciter car se remettre en question, chercher à s’améliorer sans cesse, demande beaucoup de temps et d’abnégation. Le groupe y est arrivé sans difficulté et tant mieux pour nous. Musicalement, ça pulse, ça envoi le bois sévère comme on dit, toutefois au risque de me répéter, dommage qu’il n’y ait que trois titres sur cet EP, on reste un peu sur notre faim (mais ne vous inquiétez pas, c’est le fan qui parle...) alors on réécoute, on réécoute et on réécoute...

Avant de conclure et commençant à connaître A.c.o.D pour avoir discuté un peu avec certains membres du groupe, je suis sûr que l’album à venir va détonner, tout casser et qu’il sera (selon l’habitude du groupe) bourré de clins d’œil (cachés) dont seul la formation a le secret, et nous, à l’image des œufs de Pâques, on cherchera... On peut d'ailleurs commencer à chercher avec "Inner Light", je vous le confie… Enfin pour terminer, comme à habitude, un petit mot sur le visuel de l’EP qui est, soulignons-le, encore une fois très beau (création de Chromatorium Music) mais ça aussi, ça devient une méchante habitude chez A.c.o.D. Un nouvel album et vite !


Vince
Novembre 2016




"II The Maelstrom"
Note : 18,5/20

Il y a maintenant quasiment un an jour pour jour je découvrais d’une part un groupe, sa musique, son univers, ses secrets (jalousement gardés il faut dire !) et d’une autre un EP " Another Path" qui m’avait, pour être honnête, bien scotché si je peux me permettre l’expression. J’avais à l’époque achevé ma chronique par "vivement le prochain album", eh bien en ce début d'année c’est chose faite, A.c.o.D nous présente son nouveau bébé, le troisième de sa carrière intitulé "II The Maelstrom".

Si "Another Path" avait reçu (et reçoit) toujours de bonnes critiques, les titres présents sur cet EP laissaient entrevoir du bon, eh bien je dirais que non malheureusement, ce nouvel album n’est pas bon, il est excellent ! A.c.o.D a mis le paquet sur sa nouvelle production. Je le dis et répète (et re-répète) encore une fois, la scène française est riche et n’a absolument rien à envier à quiconque ! "II The Maelstrom" se compose de 13 titres (comme les Bouches du Rhône, ce groupe est une étude sémiologique à lui tout seul) pour prés de 52 minutes de death metal mélodique où l’on ressent à la fois une grande maturité musicale et une maîtrise plus que certaine ; on dit souvent que le stade du troisième album est un cap, A.c.o.D le négocie et l’a négocié de la plus belle des manières. Bien sûr on retrouve sur "II The Maelstrom" des titres présents sur "Another Path" comme les très rentre-dedans "Another Path" ou "Words Of War" mais avec de nouveaux arrangements. D’ailleurs, à ce sujet, A.c.o.D a connu quelques petits changements de personnel, on retrouve bien entendu les deux tauliers à savoir Chris à la guitare et Fred au chant mais A.c.o.D 2015 c’est désormais JB à la guitare, Raf à la batterie et Jé à la basse et aux chœurs. A.c.o.D nous délivre toujours un blended metal de derrière les fagots mais il est indéniable à l’écoute de "II The Maelstrom" que la formation marseillaise a apporté à sa musique une touche mélodique probante, je dirais qu’ A.c.o.D est bel et bien le roi, le king du "blended mélo" death français !

Un peu plus haut, je disais qu’A.c.o.D avait mis le paquet sur ce nouvel album, eh bien jugez par vous-mêmes : "II The Maelstrom" a été mixé et masterisé par Damien Rainaud au Darth Mader Studio à Los Angeles et a été produit par Shawter de Dagoba, comme on dit à Marseille : "Y’a rien là !?". Oui, les amis, on peut le dire, A.c.o.D a bien réuni tous les ingrédients pour nous offrir l’album de la consécration et de la reconnaissance. A.c.o.D avec "II The Maelstrom" profite de l’occasion pour nous présenter des nouveaux titres bien évidemment, le groupe ne s’est pas contenté seulement de re-écrire des morceaux, de se reposer sur ses lauriers, aussi laissez-vous caresser et chahuter par "Way Of Dead", "Black Wings" ou encore "Death Breath" qui sont trois petits brûlots qui font du bien, beaucoup de bien, par là où ils passent. Avec ce nouvel album, on fera donc un constat très simple : A.c.o.D arrive avec "II The Maelstrom" à marier à merveille puissance et mélodie. Je trouve sincèrement que le fait de n’avoir plus qu’un chanteur offre à la musique et au style d’A.c.o.D une accroche plus importante, plus rentre-dedans, les Phocéens nous prennent à la gorge et ne nous lâchent plus !

Pour ce nouvel album, A.c.o.D a non seulement mis les petits plats dans les grands mais aussi la crème et tout ce qui va avec, je m’explique afin que vous ne me preniez pas pour un fou : "II The Maelstrom" voit deux "guests" de marque être invités : Shawter de Dagoba bien sûr sur le titre "Unleash The Fools" qui est très certainement le meilleur titre écrit à ce jour par A.c.o.D et Björn de Soilwork (!) sur le titre "Ghost Memories". Si après tout ça vous n’êtes pas convaincus par la bonne tenue de ce nouvel album, je mange un pain de Panisse entier à l'Estaque Gare ! Personnellement, ce qui me fait le plus plaisir est d’observer à quel point notre scène est riche et possède de grands talents, A.c.o.D avec "II The Maelstrom" a tous les arguments en main pour mettre un bon coup de pied au fessier de nombreuses formations internationales (et françaises), voilà qui est dit.

A.c.o.D a un clip vidéo en préparation, le groupe ayant trouvé la perle rare qu’il recherchait pour en être l’héroïne, restez connectés car il risque de nous surprendre, connaissant le groupe désormais... Ça risque d'être... croustillant ! Enfin, comme à mon habitude dans mes chroniques, un petit hommage au monde de la création et aux artistes : "II The Maelstrom" possède un superbe artwork qui est une œuvre de Marcelo Vasco. En conclusion, je dirais que la précédente production d'A.c.o.D laissait entrevoir du bon, "II The Maelstrom" nous offre l’excellence... Mais ça, je crois que je l'ai déjà dit...


Vince
Mars 2015




"Another Path"
Note : 17/20

A.c.o.D nous débarque tout droit de la cité phocéenne, Marseille avec leur nouveau méfait "Another Path", un EP cinq titres et attention, ça arrache, ça pique les yeux et ça fait couler le nez ! Si la signification du nom du groupe est un secret encore bien gardé par les membres du groupe et son entourage proche, quelle surprise (pour ne pas dire baffe) quand il m'a été permis d'écouter ce "Another Path" de derrière les fagots. A.c.o.D s'est formé à la fin de l'été 2006 et a partagé la scène depuis avec de nombreuses formations telles que Dagoba, Benighted, Anaal Nathrakh ou Trepalium pour les plus connus. Le groupe est formé de Franck qui office à la basse, Raf à la batterie, Thierry et Frédéric sont au chant et les guitares sont assurées par Christophe et Jean-Basile, une belle troupe me diriez vous ! A.c.o.D a sorti son premier album en 2009 intitulé "Point Zero" suivi deux ans après de "First Earth Poison" leur deuxième album sorti lui chez Axiis Music.

Mais dans quel style évoluent t'ils ? Alors, je répondrai (et eux aussi se définissent comme tel) comme inclassable, enfin si, A.c.o.D joue du blended metal (d'après le groupe lui-même !) un style où se côtoie à la fois le death, le thrash, le black, le heavy et à l'écoute d'"Another Path", le NYC hardcore, eh oui un sacré mélange, un sacré blended ! Et "Another Path", de par la richesse de tous ces styles musicaux est une sacrée cuvée pour ce début 2014 ! Le blended metal ça n’existe pas, eh bien A.c.o.D l'a tout simplement inventé à l'image de Swodd et du steamcore. Les frenchies sont décidément à la base de nouveaux styles, un must. "Another Path" montre de toute évidence à quel point la formation puise son inspiration dans de nombreux styles. Si l'on rajoute à cela, un enregistrement au Eagle Black Studio avec aux commandes Shawter, l'explosif frotman de Dagoba, cet EP peut être vu comme une bombe H. Le mixage et le mastering eux, ont été réalisés à Los Angeles par Damien Rainaud au Darth Mader studio (le studio appartenant à Logan Mader guitariste historique de Machine Head). Quand on possède toutes ces données en main (merci à Chris) on comprend assez vite la puissance et la qualité qui se dégage de cet EP, et on a presque envie de dire, seulement cinq titres... Chez A.c.o.D pas de barbe à papa, mais une musique qui vous saute à la gorge dés les premières notes. Le titre qui ouvre l'EP (et qui lui donne son titre), "Another Path", est une tuerie de trois minutes, "Unleash The Fools" (dont le sujet est un concert) possède un refrain accrocheur et "Abuse Me" dont le sujet est le récit d'une beuverie explose tout. Bon vous l'avez compris, penchez-vous sur cet EP au plus vite !

Pour conclure, "Another Path" est la surprise de ce pré-printemps, le nouvel album à paraître en fin d'année va réunir encore une fois autour d'A.c.o.D, Shawter et Damien Rainaud du Darth Mader Studio : attention aux oreilles ! Un mot au sujet de l'artwork de l'EP qui est une création de Julian Dupré (un proche du groupe) bourré encore de mystères et de sens cachés ; A.c.o.D est décidément une formation bien mystérieuse mais cet EP, lui, ne doit pas rester caché, c'est une évidence !


Vince
Mars 2014




"First Earth Poison"
Note : 16/20

Les A.c.o.D avaient en 2009 marqué un bon gros point avec un album empli d'influences diverses mais surtout digérées avec "Point Zero".

Deux années plus tard, les revoici avec un attendu "First Earth Poison". D'entrée, le groupe pose une ambiance avec des parties atmoshpériques qu'on n'attendait pas. Quand les riffs commencent à envoyer du bois, c'est du lourd, du rapide et de l'efficace. En deux-trois mouvements, les Marseillais se ré-approprient un genre qui n'appartient qu'à eux, savante digestion de death, de  thrash et de heavy bien sympatoche. On notera la prod', bien léchée où chaque instrument trouve sa place, la partie vocales claires et enlevées et la plénitude du groupe qui nous livre ici un opus bien plus carré et mature que leur précédent effort.

Les adeptes de la formation ne pourront que s'en rejouir, ceux qui ne pouvaient pas sentir les Marseillais auparavant ne changeront pas d'avis. A.c.o.D commence à tracer une route bien symapthique et interessante mais où les déviations sont inexistantes. A voir dans le futur si un tel choix leur réussira ou non. En attendant on y retourne car la qualité est présente et la puissance qui s'en dégage envoie régulièrement Mémé dans les orties !


Groumphillator
Octobre 2011




"Point Zero"
Note : 16/20

Les Marseillais de A.c.o.D nous livrent ici leur premier album composé 10 titres qui est un savant mélange musical et qui nous entraîne dans un univers à la fois mélodique et brutal. La maîtrise est parfaite pour ce premier essai. Les doubles vocaux, clair et death, sont parfaitement harmonisés et complémentaires sur une musique qui a su ne pas les recouvrir. Les riffs sont impeccables, ça blaste et cela vous reste en tête. Que demander de plus… à part en redemander ! Avec ce savant mix des genres, il y en a pour tous les goûts et cela serait dommage de passer à côté. Chaque morceau possédant une rythmique différente, A.c.o.D a réussi à nous livrer ici un album qui ne possède aucune monotonie. A découvrir d’urgence !


Divina27
Juillet 2009


Conclusion
L'interview : Jérôme

Le site officiel : www.facebook.com/acodband