Issu des cendres de plusieurs formations de la région de Boston, Acaro fait sa première apparition sur scène en 2008 et le moins que l’on puisse dire, c’est que le quintette n’a pas chômé depuis puisqu’ils ont eu l’occasion d’envoyer leur metalcore à la sauce death mélo en compagnie de groupes comme Gojira, In Flames, As I Lay Dying, Lamb Of God, Amon Amarth, Cannibal Corpse, Behemoth, Winds Of Plague, Suffocation ou The Acacia Strain.
La diversité de ces influences reflète d’ailleurs bien leur musique. Véritable bouillon de culture mélangeant allègrement le pilonnage typiquement death avec des mosh-parts très actuelles, ils réussissent néanmoins à ne pas plonger plus dans un style que dans l’autre, grâce notamment à quelques passages mélodiques qui nous offrent l’occasion de respirer de temps à autre.
"The Disease Of Fear", leur premier véritable album, se veut donc le reflet de cette expérience scénique et de l’énergie que le groupe est capable de développer. Malheureusement, la magie du live est une chose particulièrement ardue à retranscrire et malgré des morceaux structurés et une pointe de technique, on a très vite l’impression d’écouter le même morceau en boucle et une certaine lassitude nous gagne. Pire, le chant de Chris Harrell sonne tellement Killswitch Engage que s’en devient troublant sur certains passages…
En bref, de bons musiciens, de l’énergie, de bonnes idées mais malheureusement trop proches de leurs influences. A réserver aux fans absolus du genre, en espérant que les prochaines compos seront plus personnelles, les bougres en sont capables, sans aucun doute.
|
|