Le groupe
Biographie :

Abysmal Torment est un groupe de brutal death metal maltais formé en 2000 et actuellement composé de : Karl Romano (basse), Max Vassallo (batterie / Item, Loathe, ex-Arachnid, ex-Erythuria), David Depasquale (guitare / Thy Legion), Nick Farrugia (chant / ex-Beheaded), Kurt Pace (guitare / Loathe, ex-Arachnid) et Melchior Borg (chant / ex-Dying Signals, ex-Erythuria, ex-Beheaded). Abysmal Torment sort son premier album, "Epoch Of Methodic Carnage", sur le label Brutal Bands en Février 2006. L'album suivant, "Omnicide", sort sur le même label en Avril 2009. Le groupe rejoint ensuite le label Willowtip pour la sortie de son troisième album, "Cultivate The Apostate", en Avril 2014.

Discographie :

2004 : "Incised Wound Suicide" (EP)
2006 : "Epoch Of Methodic Carnage"
2009 : "Omnicide"
2014 : "Cultivate The Apostate"


La chronique


Moi qui pensais que Malte c’était ce qu’on trouvait dans le whisky… On ne parle donc pas du même malt ? Dans le cas présent, c’est de l’île d’où vient le groupe dont il s’agit. Quoique les deux arrachent la gueule aussi. Déjà niveau prod', le groupe offre présentement sa meilleure production, car jusqu’ici c’était plutôt assez mauvais. "Cultivate The Apostate" s’inspire directement de Behemoth a pas mal de niveaux et sans honte aucune, c’est ce qui me vient après un premier survol du skeud mais ça ne va pas se confirmer. Because au final, l’inspiration Behemothquesque (tiens, mon correcteur me souligne ce mot !!??) n’est que légère.

Abysmal Torment ralentit le rythme au second titre après une ouverture fracassante avec "Whispering Venomous Ones". "Host Of The Swine" est un morceau très lourd, ce qui ne l’empêche pas d’être ultra violent. "Communion Of Ejaculation"... Ah tiens, si j’avais su, j’aurais fait ma communion moi... Ok, ça n’a rien à voir mais bon. Bref, encore un morceau à vitesse modérée, par contre le batteur ne blaste pas plus de 4 secondes d’affilée chrono en main, il breake à chaque fois après ces maudites quatre secondes. Un peu comme moi au lit. Après quatre morceaux (tiens, encore quatre... !), le brutal death d’Abysmal Torment reste bien ancré sur ses rails et le plaisir est intact. Ca foisonne de riffs, de breaks, le chant est varié, je peux affirmer sans y aller par quatre chemins que je tiens là du brutal death de très bon niveau. Oh le vilain crotal sans venin !! "Strangled Within Coils" vient de me faire mentir, le drummer passe un blast de quasiment dix secondes. C’est important dix secondes quand même... C’est quand même un putain de bon disque que ce "Cultivate The Apostate" car il démontre une grosse progression et un gros boulot du groupe, c’est vachement carré et ultra violent, comme ce "Strangled Within Coils". 13 titres et pas un de moins, on peut dire qu’on en a pour notre pognon ! La suite, c'est "Amidst Your Scorched Barren Shrine" qui fait encore monter le skeud en puissance et en férocité, cette fois-ci, c’est de la grosse molestation. Obligé de l’écouter plusieurs fois de suite ce titre-là. Ultra violent, génial, terrible, foudroyant !! Afin de ne pas utiliser trop de métaphores hasardeuses et d’expressions qui veulent dire la même chose, autant aller droit au but et carrément lâcher le bout de barbaque : Abysmal Torment vient de sortir un sacré nom de dieu de bon album, largement au-dessus de la moyenne et à la limite de l’excellence. Je retrouve quasiment, voire totalement, tous les ingrédients qui me font tripper dans le brutal death.

Tout y est, et à l’heure du bilan de fin d’année si ma carcasse est encore là, je peux affirmer que ce skeud sera dans mon top 10 (tiens, encore dix…), une pépite du style avec en prime une pochette somptueuse et pour l’avoir, il ne suffit que d’une chose : mettre la main dans le gouffre abyssal de votre porte-monnaie afin d’y sortir le billet qui sera la cause de vos tourments... Oh putain, je crois que je n’ai jamais terminé une chronique de façon aussi foireuse. Ah, on me souffle que si…


Davidnonoise
Mai 2014


Conclusion
Note : 17/20

Le site officiel : www.facebook.com/abysmaltormentofficial