Le groupe
Biographie :

Tout débute en Novembre 2003 lorsque Ronan (chant), Alex (guitare), Riko (guitare), Denis (basse) et Mika (batterie) se rencontrent et commencent leurs toutes premières répèt' ensemble. La volonté est d’arriver à "digérer" leurs influences respectives (Blood For Blood, Norma Jean, The Exploited, Converge, Morning Again, Nostromo, Kickback, Fear Before The March Of Flames, Disphoria, Everytime I Die, Metallica, Madball …) afin d’acquérir leur propre identité. C’est en Mai 2004, après 6 mois de travail intensif, qu’ils font leur premier concert en compagnie d’owngame et de manifest. Aujourd’hui la formation a partagé l’affiche avec des groupes tels que Disphoria, Cursed , Spinning Heads, 8control, The Arrs ou encore Conniving Silence. En Janvier 2005 les 5 acolytes sont partis au studio Winterized (Carbonne) pour enregistrer leur premier maxi 6 titres éponyme..

Discographie :

2005 : "1984"


La chronique


Larsen … 1984 fait partie de ces groupes qui insufflent à l’esprit cette petit phrase lancinante, pleine de regrets, qui n’a de cesse de demander pourquoi l’on n’a pas découvert avant … Dès la première écoute s’affirme le talent qu’ont ces 5 forgerons de la violence pour créer des ambiances sonores plus malsaines les unes que les autres, et l’étiquette "hardcore metal punk" ne suffit déjà plus. La forte alternance du jeu de batterie, à l’aise autant sur les blasts que les riffs syncopés ou plus groovy, et les lignes de basse significatives et prenantes créent une trame sonore déjà lourde de ressentiments, mais l’adjonction de deux guitares plus complémentaires que concurrentes et des riffs pensés à merveille créent des montées de dissonance que je n’avais pas retrouvées depuis Abkahn et Iscariote (surtout sur "Simple D’égout Part 1"). J’apprécie ce mélange de technique pure et de besoin d’efficacité et de puissance, car le mélange est harmonieux (un léger tic sur les parties légèrement axées punk, mais plus par goût personnel, et les morceaux ne s’en sortent que plus hétéroclites encore). Et si dès lors vous n’êtes pas à genoux devant un tel disque, laissez-vous guider par un chant plus brutal et torturé que la musique elle-même, en fréquente rupture, prônant une colère et un engagement justifiés. Voici venir un parolier digne de Amanda Woodward. Et tout cela nous promène jusqu’à la fin de ce six titres aux allures de pomme empoisonnée. Larsen … "Libère Moi De Ce Qui M’aliène". Mais qui libérera les auditeurs des méfaits de ce bijou ?


Niaf
Avril 2005


Conclusion
Note : 16/20

A écouter : Manifeste

Le site officiel : www.1984.ouvaton.org